Mon corps, mes choix : pour une contraception définitive sans jugement

(scroll down for the english version – vean al pie de página para la versión en español)

Si vous me connaissiez avant le tour du monde en sac à dos de 2010, vous savez que je vivais alors une vie des plus classiques (mariage, boulot, envie d’enfants). Je me considérais même en retard puisqu’à 26 ans, je n’étais pas encore maman (ma propre mère m’ayant eue à 24 ans).

Avance rapide jusqu’en 2009 : divorce, remise en question, vacances en Nouvelle Zélande pour déconnecter et retrouver mon amie Laure, organisation de mon voyage. Puis début 2010, départ sur les routes du monde, seule avec mon sac à dos.

Je reprends rapidement ces bases pour poser le contexte : je suis alors une jeune femme de bientôt 30 ans, divorcée, sans enfant, avec un super boulot que j’adore et je pars 1 an en voyage pour faire quelque chose pour moi et vivre un truc hors du commun. Non pas que je sois malheureuse, mais plutôt avec l’envie de réfléchir autrement. Et, pour une raison que j’ignore, je place mon moment de réalisation lors de cette randonnée autour de la Lagune de Quilotoa, en Équateur (photo ci-dessus) ; ce moment, c’est celui où je me suis posée 3 questions :

  • Est-ce que je peux vivre autrement ?
  • Ai-je vraiment besoin d’avoir des enfants pour m’épanouir et exister ?
  • Ai-je vraiment envie d’en avoir ?

Quand la réponse aux 2 dernières questions s’est imposée comme un grand NON venu des tripes et l’impression d’un poids levé de sur mes épaules, j’ai pris une grande inspiration et continué ma route, libérée d’une injonction inconsciente, prête pour le reste de ma vie, aussi simple qu’elle l’est à ce moment-là. J’ai 30 ans à la fin de mon voyage et je sais que je ne veux pas d’enfant.

J’écrivais déjà un premier article ici à ce sujet. Je l’avais d’ailleurs écrit après une énième remarque déplacée de la part de ma gynécologue de l’époque, chez qui j’allais renouveler ma demande de ligature des trompes et qui m’a répondu : « Vous ne voulez pas d’enfant aujourd’hui avec votre compagnon actuel, mais si vous changez de compagnon et que celui-ci en veut, vous en ferez peut-être avec lui ! Personne ne vous fera de ligature des trompes à votre âge puisque vous n’avez pas encore d’enfant. » J’ai 37 ans et apparemment je suis uniquement un utérus sur pattes. Je repars vivre au Mexique quelques jours plus tard, je ne cherche pas à argumenter, je me fait poser un stérilet en cuivre et je décide que je ne reviendrai plus la voir.

En en parlant autour de moi, je me rends compte que je ne suis pas la seule dans ce cas, bien sûr ; on me conseille le site internet Gyn&Co pour trouver les coordonnées de soignant.e.s bienveillant.e.s, féministes, ouvert.e.s d’esprit et pour l’accueil de toustes, quelque soit notre genre et orientation sexuelle (ce qui devrait être la base, pourtant), sur lequel je trouve celles d’une sage-femme dont le cabinet se trouve à 5 min de chez moi quand je suis en France.

Lors de notre première rencontre, en plus de ne pas avoir à me déshabiller entièrement pour les examens – on ne devrait jamais avoir à se déshabiller entièrement entre l’examen gynécologique et celui de la poitrine, on ne devrait jamais avoir mal pendant les examens, que ce soit clair – je lui expose mon cas et elle me donne toute de suite le nom d’un spécialiste vers qui m’orienter pour une ligature des trompes sans jugement.

Même s’il y a un protocole à suivre (4 mois de délais de réflexion entre le 1er rendez-vous de demande de stérilisation définitive et celui qui prépare à l’intervention chirurgicale), j’ai pu m’exprimer librement face à ce médecin (homme) et tout a enfin été fait en ce début d’année 2023. J’ai 42 ans et je suis désormais libérée de toute solution contraceptive médicamenteuse, hormonale ou à l’aide d’un corps étranger.

J’ai recours à une salpingectomie bilatérale (= ablation complète des trompes), sous anesthésie générale, en ambulatoire. Je n’ai souffert d’aucune douleur abdominale liée à l’intervention et n’ai que 3 minuscules cicatrices sur le bas-ventre et le nombril ; par contre, les douleurs dues au résidu de gaz anesthésiant (dans le thorax et la clavicule, en ce qui me concerne) ont été difficiles à supporter les 4 premiers jours d’un arrêt maladie de 10 et je n’ai pu redormir allongée qu’après une bonne séance d’ostéopathie. Depuis, je n’ai plus mal lors de mes règles, qui durent même moins longtemps que sous les diverse méthodes de contraception prises auparavant. (ceci est ma propre expérience et peut être totalement différente d’une personne à l’autre).

Par cet article très intime, je souhaite surtout apporter mon soutien à toutes celles qui s’entendent encore rétorquer qu’elles ne devraient pas prendre la décision de ne pas avoir d’enfant, dont les besoins et envies ne sont pas pris en compte correctement et qu’on juge en permanence. On est en 2023, on peut toujours lire ce genre d’article dans la presse et le corps des femmes est encore règlementé par des hommes. Battons-nous pour les droits de toutes à disposer de leurs corps, pour la recherche de méthodes de contraception masculine et pour que la charge contraceptive soit complètement partagée dans le couple.

Nos corps, nos choix.

[English]

If you knew me before the 2010 backpacking world tour, you know that I was living a classical life (marriage, work, wish to have children). I even felt behind since, at 26 years old, I was not yet a mother (when my own mother had me when she was 24).

Fast forward to 2009 : divorce, reassessment, vacation in New Zealand to disconnect and meet up with my friend Laure, planning my own trip. Then, early 2010, I leave to wander the roads of the world, on my own, with only a backpack.

I’m quickly reminding you of the basics for a bit of context : by then, I’m a young woman of almost 30, divorced with no kids, with a wonderful job that I love, who leaves on a 1-year trip to do something different with myself and live something out-of-the-ordinary. Not that I was unhappy, but I wanted to think in another way. For a reason I don’t know, I place my moment of realization on this hike around Quilotoa laguna, Ecuador (header picture of this post) ; that moment is the one I asked myself 3 questions :

  • Do I want to live otherwise ?
  • Do I really need children to be fulfilled and exist ?
  • Do I really want to have some ?

When the answer to the last 2 questions came out as a loud NO from the deepest of my core, with the impression of a heavy weight being lifted from my shoulders, I take a deep breath, keep on walking, freed from an unconscious injonction, ready for the rest of my life, as simple as it was then. I turn 30 at the end of the trip and I know I don’t want children.

I already wrote an article here on the matter. Actually, I wrote it at the time after yet another inappropriate remark from my then gynecologist, to whom I reiterated my want for a tubal ligation whose answer was : « You don’t want children with your current partner but if you had a new one who wanted them, you might change your mind and have some with him ! No one will accept to give you a tubal ligation at your age since you haven’t had children yet. » I am 37 and apparently I’m a walking uterus only. I am going back to Mexico a few days later, don’t know how to argue, have a copper-bearing IUD installed and decide I would not see her again.

Sharing my experience around me, I realize I’m not alone in this case, of course ; I’m given the name of an internet webpage Gyn&Co (in French and for France only) where one can find the contacts of kind, feminist, open-minded nursing and medical staff, willing to welcome anyone, whatever their gender and sexual orientation (which should always be the case), on which I find a midwife who consults 5 minutes away from where I live when I’m in France.

On our first meeting, besides the fact that I don’t have to be stark naked for the exams – you never have to be entirely naked between the gynecological exam and the one of your breasts, you should not hurt during the eams, let that be very clear -, I explain my case and she immediately gives me the name of a specialist I can contact for a tubal ligation, no judgment passed.

Even though there’s a protocol to be followed (a 4-month cooling-off period between the first appointment where one asks for permanent sterilization and the one that prepares for the surgery), I could express myself freely in front of this (male) doctor and everything finally happened early 2023. I’m 42 and I am freed from any medicinal, hormonal or foreign body contraceptive solution at last.

We opt for an ambulatory salpingectomy on both sides (= complete removal of both fallopian tubes), under general anesthetic. I suffered from no abdominal pain due to the surgery and have only 3 tiny scars on the lower abdomen and navel ; on the other hand, the pain due to anesthetic gas residue (in the thorax and collarbone, in my case) was much more difficult to deal with during the first 4 days of my 10-day sick leave and I could go back to sleeping on my back after a good session of osteopathy. Since then, I feel no pain whatsoever during my periods anymore, which last even less time than they did in the past, under the other contraceptive methods. (this is my personal situation, it might not happen the same way to everyone).

Through this very intimate post, I wish to give my support to all women who still hear that they shouldn’t decide not to have children, whose needs and wants are not taken into account properly and who have to deal with people passing judgment all the time. It’s 2023, we can still read this kind of article in the press (in French, but I’m sure there are plenty in English as well) and women’s bodies are still regulated by men. Let’s keep fighting for women’s sexual and reproductive rights, as well as research for men’s contraceptive options and for couples to fully share contraceptive responsibility.

Our body, our choice.

[Español]

Si me conocián antes de la vuelta del mundo con mochila en 2010, saben que en este momento vivía una vida clásica (matrimonio, trabajo, deseo de niño.a.s). Me consideraba atrasada porque, a los 26, todavía no era mamá (cuando la mia lo fue a los 24 años).

Avance rápido a 2009 : divorcio, cuestionamiento, vacaciones en Nueva Zelanda para desconectar y reunirme con mi amiga Laure, organización de mi viaje. Luego, al inicio de 2010, salgo por las rutas del mundo, sola, con mi mochila.

Doy de nuevo la información para un poco de contexto : en este entonces, soy una mujer joven de casi 30 años, divorciada, sin hijo.a.s, con un trabajo que me encanta y me voy de viaje por 1 año para hacer algo de mi-misma y vivir algo fuera de lo común. No es que fuera triste sino que necesitaba pensar de otra manera. Por alguna razón, ubico mi momento de realización durante aquella caminata alrededor de la laguna de Quilotoa en Ecuador (foto en la cabecera de este artículo) ; este momento, es él en que me pregunté 3 cosas :

  • ¿ Sea que pueda vivir de otro modo ?
  • ¿ Sí, es una necesidad tener hijo.a.s para desarrollarme plenamente y existir ?
  • ¿ Quiero verdaderamente tenerlo.a.s ?

Cuando la respuesta a las 2 últimas preguntas salió con fuerza desde lo más hondo como un NO, con la impresión de un peso levantando de mi espalda, tomé una gran inspiración, seguí mi camino, liberada de una orden inconsciente, lista para lo resto de mi vida, tan sencilla como ésta. Cumplo 30 al fin del viaje y sé que no quiero hijo.a.s.

Escribí otro artículo acá sobre el tema. De hecho, fue escrito después de enésimo comentario inapropriado de mi ginecóloga de entonces, a quien reiteraba mi pedida de ligadura de las trompas y que me contestó :  » ¡ No quiere hijos ahora con su pareja actual pero si cambia y que el nuevo quiere, tal vez los querrá con él ! Nadie le hará una ligadura de las trompas a la edad que tiene Ud., cuando todavía no tiene hijos. » Tengo 37 años y aparentemente soy unicamente un útero con patas. Regreso a México unos días después, no tengo los argumentos para contestarle, me instala un DIU con cobre y tomo la decisión de no volver a verla.

Hablando de eso en mi alrededor, me doy cuenta de que no estoy sola, por supuesto ; me aconsejan la página web Gyn&Co (en francés y en Francia unicamente) para buscar los contactos de personal medical con postura benevolente, feministas, de mente abierta y dispuesto.a.s a acoger a cualquiera, cual que sea nuestro género y orientación sexual (lo que debería ser lo básico, normalmente), en la cual encuentro los datos de una partera que tiene su oficina a 5 minutos de dónde vivo, cuando estoy en Francia.

En nuestro primer encuentro, además de no tener que quedarme completamente desnuda durante todo el examen – nunca debemos estar completamente desnuda entre el examen ginecólogo y él del pecho, nunca debemos sentir dolor, que sea claro -, le explico mi situación y de inmediato me da el nombre de otro especialista con quien ponerme en contacto para una ligadura de las trompas, sin que haya juicio formado.

Aunque hay que seguir todo un protocolo (4 meses de periodo de reflexión entre la primera cita de pedida de esterilización permanente y la que prepara a la cirugía), pude expresarme libremente frente a aquel médico (hombre) y todo se hizo finalmente al inicio de 2023. Tengo 42 años y estoy liberada de todo metodo anticonceptivo mendicamentoso, hormonal o con el uso de un cuerpo extraño, de aquí en adelante.

Escogimos una salpingectomía bilateral (= ablación completa de ambas trompas) con anestesia general, en ambulatorio. No sufrí de ningun dolor abdominal siguiendo la cirugía y solamente tengo 3 cicatrices minúsculas en el bajo vientre y el ombligo ; al contrario, los dolores debidas a los residuos de gas anestésico (en el tórax y la clavícula, en mi caso) me molestaron mucho durante los 4 primeros días de los 10 de la baja de enfermedad y pude dormir acostada de nuevo luego de una buena sesión con la osteópata. Además, no me duelen más mis reglas y también tardan menos tiempo que antes, bajo otros metodos anticonceptivos. (eso es mi propia experiencia y puede ser totalmente diferente de una persona a otra).

Con este artículo muy íntimo, quiero apoyar a todas las mujeres a quienes siguen diciendo que no deberían tomar la decisión de no tener hijo.a.s, cuyos deseos y necesidades no escuchan y que juzgan constantemente. Vivimos en 2023, todavía se puede leer este tipo de artículo en la prensa (en francés, pero estoy segura de que pueden encontrar los mismos en español) y el cuerpo de la mujeres sigue regulado por hombres. ¡ Sigamos defendiendo los derechos de las mujeres a decidir acerca de su propio cuerpo, para que la ciencia busque métodos anticonceptivos para hombres, y para que la pareja comparte justa y completamente la responsabilidad anticonceptiva !

Nuestro cuerpo, nuestras reglas.

19 commentaires sur “Mon corps, mes choix : pour une contraception définitive sans jugement

  1. Ma chère Julie, depuis longtemps j’admire ton engagement et ton courage à dire les choses.
    Sur ce sujet en particulier, je soutiens complètement la démarche qui consiste à ne plus considérer l’injonction sociétale à se reproduire, à regarder en conscience les raisons d’avoir des enfants (ego, réparation, altruisme…) et d’en assumer les conséquences, le tout dans un monde surpeuplé et surconsommant.
    Pour moi, sur le tard, ce sera les canaux déférents 🙂
    Bises

  2. Un beau et sincère témoignage, qui peut aider beaucoup de jeunes femmes à vivre simplement ce qu’elles ressentent et sans jugement. Le libre choix de chacune est à respecter. La société a encore beaucoup à évoluer…..
    ❤️

  3. Ma chère Julie, je suis admiratif de ton courage à dire les choses et de ton engagement, depuis longtemps. La contraception définitive est un vrai sujet à aborder sans tabous, sans contraintes, avec l’accompagnement qui va bien dans la réflexion, que ce soit pour les femmes ou les hommes. J’y pense sérieusement aussi (une évidence pour moi après avoir eu 3 schtroumpfs) !
    Bisous

    1. Merci, mon cousin ! Le partage de la charge contraceptive et l’information sur les différentes prises en charge, pour les femmes comme pour les hommes, devraient être largement plus discutées clairement et ouvertement avec chacun.e.
      Après 3 enfants, tu seras d’autant mieux entendu alors n’hésite pas 😉
      Je suis avec toi 😉

  4. Merci pour ce partage.
    J’y pense moi même depuis déjà quelques années mais je n’ai pas encore osé passer le cap d’en parler au corps médical de peur d’être jugée et prise à la légère. C’est un sujet pas évident à aborder même avec son entourage, donc ca fait plaisir de lire tes mots.

    1. Je comprends tellement ton sentiment, Gwen. Les seules personnes au courant de mon envie de contraception définitive autour de moi depuis le temps étaient surtout ma mère, mon frère et mon compagnon. Ensuite, je me suis ouverte à mes amies et ce n’est que lorsque j’ai rencontré les bon.ne.s soignant.e.s que j’ai réussi à en parler plus librement.
      J’espère que tu trouveras aussi ces bonnes personnes pour t’accompagner dans ta décision et dans la démarche quand/si tu t’y lances.
      En tous cas, sache que je suis avec toi.

  5. Merci pour ce témoignage qui montre encore une fois encore comment le corps des femmes est sujet à pression : nos choix quels qu’ils soient devraient être soutenus avec bienveillance, et surtout sans culpabilisation ni jugement. Contente de savoir que tu as réussi à aller malgré les obstacles au bout de ta décision qui s’est imposée à toi de façon si évidente et naturelle ❤️

    1. Merci pour ton soutien, Amandine ; j’espère vraiment que la prise de conscience se fera et que de moins en moins de femmes s’entendront dire des inepties pareilles, quel que soit leur choix.

  6. Thank you for sharing your story. You empower so many others through your candid, rational, and sensible actions and words. I hope some of the gratitude and compassion others are now feeling comes back to you in spades. Brava!

    1. I’m trying to do my part, as little as it may seem, and I hope those few steps can bring us all a bit closer to a better understanding and future together, where everyone’s choices are respected.
      Thank you for your kind words.

  7. Salut Julie
    Je te remercie pour ton courage de partager ces choses si intimes !! Nous devrions toutes et tous être libre de faire ces choix profonds et réfléchis sans que la médecine n’ai à approuver nos choix.
    J’aime ton engagement et tes péripéties ..,
    Sandrine
    Bises

    1. Je rêve toujours d’un monde où l’on ne dirait plus aux autres ce qu’elles doivent faire de leurs corps et où chaque décision serait respectée. Le regard de la médecine sur ce qu’elle appelle « la norme » et ce qui s’en écarterait est d’autant plus dérangeant qu’on sait très bien qu’il n’y a pas de norme – en tout cas qu’elle n’est justement pas normale.

      Merci pour ton soutien et tes mots.
      Bises à toi

  8. Oh whaou, c’est une décision radicale, mais réfléchie, chapeau, j’y aurai jamais pensé!
    En tous cas tu sais se que tu veux, et c’est super.
    Belle vie sans tes trompes alors 🤣🤣

    1. Une décision tellement en accord avec ce que je ressens depuis que cette réalisation s’est imposée à moi. Et mon corps et mon esprit m’en remercient chaque jour depuis.
      Une belle vie sans mes trompes, ça c’est sûr ! 😉

  9. Hear, hear! Autonomy in regards to your own body is a basic human right of consent. I am anticipating Dying With Dignity (well, not for a while – I am only 60) will be the issue I follow most closely in the future.

    1. Completely agree with you Priscilla ; in France as well, Dying with Dignity still is a very delicate subject, along with basic human rights regarding reproductive personnal choices. So much to discuss and with for tolerance and respect.

Parlons-en!

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