Guatemala – the one who got lost on an active volcano

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Photo credits : unless stated otherwise, © Julie Klene.

– Celui qui se perdait sur un volcan actif –

Depuis le sud-est de la péninsule du Yucatan, je me suis ensuite dirigée vers le Guatemala pour découvrir Tikal.  Y arriver a été en soi toute une aventure : un bus jusque Chetumal, à la frontière mexico-belizéenne, jusque là, tout va bien.  Je rencontre Cristina (Italie) puis Antonio (Italie) et Evillyn (Mexique).  Un autre jusqu’à la capitale du Belize où on nous transporte dans un troisième qui est censé arriver à la frontière avec le Guatemala avant la nuit.  Quand la nuit tombe et qu’on n’est pas encore arrivés à la frontière, oups…  Il nous faudra quand même payer notre tampon d’entrée car « c’est payant après 18h. »   Sachez-le ou alors, usez de ruse et parvenez à obtenir le tampon avant qu’on ne vous demande de l’argent!  Avec mes 3 accolytes, je grimpe dans un taxi jusque Flores où nous nous effondrons sur nos lits à minuit passée à Los Amigos Youth Hostel. Une ambiance des plus agréables, un décor fleuri et de bons petits repas, ne le manquez pas si vous mettez les pieds à Flores.

C’est le lendemain que nos yeux se sont écarquillés d’émerveillement devant les pyramides de Tikal, emmêlées dans la jungle ; seuls 20% du site sont découverts mais ils sont impressionnants et les 80 restants seront laissés à la nature : il devient trop difficile d’extriquer les arbres hors des pierres, amas de terres et lianes sans endommager les constructions.   Le guide qui nous accompagnait jouait à faire sortir les migales de leurs trous… euh… c’est toujours pas mon truc, les araignées…  Par contre, grimper en haut des pyramides et surplomber la jungle, ça, ça m’intéresse!  Et la vue mérite l’ascension!

Tikal (Guatemala)

On a exploré les ruines de fond en comble et passé une merveilleuse journée : ne pas oublier son anti-moustique, il fait chaud et humide, ça grouille!  Une journée, c’est long, mais ça ne suffit pas.  Cet endroit est juste majestueux, et les guides ont une liste d’autres endroits à visiter…  Un jour, j’irai voir El Mirador, parce qu’après une expo à Paris, je suis encore plus curieuse…

À Flores, j’ai laissé Evillyn, Antonio et Cristina pour rejoindre Loïc, le neveu de ma tante à Guatemala City, qui s’est improvisé guide pendant quelques jours ;  on n’a pas vraiment donné une chance à la capitale après une altercation lointaine avec une autre voiture : Loïc conduisait, a dépassé une voiture mal stationnée et s’est retourné vers moi en disant « J’espère juste qu’il ne le prend pas mal et qu’il n’a pas d’arme. »  Je ne voyais pas le rapport ni pourquoi l’autre conducteur aurait eu de quoi se sentir vexé, mais c’est ce qui s’est passé et en nous redépassant, il a baissé la vitre et fait le geste d’une arme avec sa main.  Euh…. en effet, allons voir ailleurs si les gens sont un peu moins stressés!

On est donc allés visiter Antigua, la vieille ville qui aurait dû être la capitale du pays si les tremblements de terre et éruptions volcaniques à répétition ne l’en avait maintes fois détruite.  Un petit-déjeuner typique en ville, la visite du musée et des vestiges, quelques achats et photos et voilá déjà une autre journée bien remplie.

Antigua (Guatemala)

Loïc me propose ensuite une sortie au Volcan Pacaya.  C’est un volcan encore actif mais, accompagnés de guides locaux, on peut grimper jusqu’à la lave en fusion.  Les guides étaient encore il n’y a pas si longtemps, ces mêmes bandits qui dévalisaient les touristes sur les flancs des volcans du coin!  Mais le gouvernement ou les parcs nationaux (je ne me souviens plus très bien, je vous avouerais) leur a proposé d’arrêter cette activité dangereuse qui faisait fuir les touristes, de se reconvertir en guides puisqu’ils connaissaient les lieux comme leurs poches, ce qui leur ferait gagner meilleure réputation et relancerait l’économie locale.  Ça marche!

Nous engagons donc un guide en arrivant à l’entrée et entamons notre ascension.  C’est raide toute de suite, et ça fait un bout de temps que je n’ai pas marché, du coup, je suis vite épuisée.  Mais la nature environnante est tellement belle que je continue.  La dernière fois que j’ai marché sur un volcan actif, c’était en Italie sur le Vésuve en… 2004?  pfff, trop longtemps de toutes façons!  Au dernier tiers de la grimpette, nous arrivons sur les dernières coulées de lave.  C’est plus difficile de marcher, les rochers glissent et coupent.  Munissez-vous de gants pour ne pas vous déchirer les mains si vous devez vous retenir.

On peut déjà apercevoir la lave sortir du cratère et entendre le volcan gronder…  Arrivés plus près, on a carrément l’occasion de voir la lave à quelques mètres de nous.

Pacaya Volcano (Guatemala)

Mais tout n’est pas si simple et beau…  Il nous faut maintenant redescendre.  Les nuages nous encerclent, la pluie commence à tomber… Et vous savez ce que ça fait, de l’eau fraîche sur des pierres chaudes… vous êtes déjà entrés dans un sauna?  Eh bien voilà!  Se sont alors élevées autour de nous des fumerolles grises, la nuit était tombée depuis un certain temps déjà… et malgré la présence des guides, sans repères sur la récente coulée de lave, on tourne bien vite en rond… Rejoints par un puis 2 autres groupes, on finit par s’arrêter et se regrouper.  Quelques uns avaient décidé de planter la tente sur place, les enfants des groupes se mettent à l’abri.  Les guides sont bien embêtés et ne peuvent pas demander à d’autres d’en bas de venir les aider : ce serait encore se perdre dans le brouillard.  Alors, on attend… Loïc a son portable, il en profite pour appeler sa femme qui nous attendait déjà de retour depuis bien longtemps pour lui dire qu’on était coincés sur le volcan!  euh… peut-être pas une bonne idée…  Finalement, notre guide, parti en explorateur de son côté, revient au bout de 20 minutes, en disant qu’il a retrouvé le chemin : on était que quelques mètres à gauche!  Et nous voilá tous donc en marche vers le pied du volcan.  Il aura bien mérité son pourboire, lui!

N’oubliez jamais qu’en montagne, le temps peut changer très vite!  Emportez suffisemment d’eau, de snacks et de vêtements pour vous couvrir.  Et franchement, prenez un guide si on vous dit qu’il en faut un.  Parfois, c’est l’arnaque, je vous l’accorde, mais d’autres… c’est bien nécessaire, surtout en montagne!

Revenue à Guatemala city, je prends un bus qui, en 24h, me fera traverser El Salvador et le Nicaragua pour arriver à San Jose, Costa Rica et retrouver Ethel.

[English]

– The one who got lost on an active volcano –

From the south-eastern part of the Yucatan Peninsula, I headed towards Guatemala so I could wonder at Tikal ruins. The mere fact of getting there was a whole adventure in itself : a bus to Chetumal, at the border between Mexico and Belize, all good.  There, I met Cristina (Italy), Antonio (Italy) and Evillyn (Mexico).  Another one to Belize City where we’re sheppered to a third one which is supposed to arrive at the border with Guatemala before nightfall.  When night finally comes down upon us and we’re still in the bus… hum….  We had to pay our entry stamp to Guatemala because « you have to pay after 6pm. »  Know it or be sly and have your passport stamped before they talk about money!  With my 3 companions, I got into a cab to Flores, where we all fell alseep as soon as we touched our beds after midnight at Los Amigos Youth Hostel. Great atmosphere, flowered around and good food there, don’t miss it if you ever go to Flores.

The following day, our eyes couldn’t get enough! The ruins of Tikal are absolute wonders, tangles in the jungle : only 20% of them are uncovered but standing there was just flabbergasting ; the other 80% are left to Nature since it would take more time to untangle forest and grass from the stonework.  Our guide that day kept trying to have black hairy spiders out of their nest in holes in the ground…  hum… I’m still very NOT fond of spiders… But climbing up the towers overlooking the jungles, THAT I love!  And the view is well-deserved!

We explored the ruins from top to bottom and enjoyed every single place ; don’t forget your mosquito-repellent.  It’s hot and humid over there, they are everywhere!  The whole day is not enough to see it all and the guides still have a long list of other places to visit.  El Mirador is on mine, especially after seeing an exhibit in Paris that arose my curiosity…

I left Antonio, Evilly and Cristina in Flores and met Loïc, my aunt’s nephew in Guatemala city.  He ended up being my guide for a few days : we didn’t give a chance to the capital city after a brief but scary faraway encounter with another driver.  Loïc was driving and passed another car, badly parked halfway on the road.  Going on, he said « I just hope he won’t bother and doesn’t have a gun. »  What?  Why would the other driver feel attacked when he was wrong?  But the guy did, overtook us, drew his window down and made a pulling-trigger-gun gesture with his hand…  Yes, let’s go some place else, where people are less subject to stress…

We then went to see Antigua, the old city which should have been capital if not for the numerous earthquakes and volcano eruptions that destroyed it many times in the past.  Ate a typical breakfast, visited the ruins and the museum, took a few pictures and did a bit of shopping.  Another day had gone by.

Loïc then propose that we go hiking to Pacaya Volcano.  It’s an active volcano but, with guides, we’re allowed to climb to the top where the lava is.  Not so long ago, the guides still were those bandits who robbed tourists hiking the volcanoes of the region!  The government or the association of national parks (I must say I don’t remember well enough…) made a deal with them : if they were to stop robbing and become guides, they would allow them to work on the volcanoes they knew so well and it would help get a better reputation and attract tourists back.  It worked!

We thus hire a guide before starting our way up the volcano.  It’s steep as soon as you begin, I haven’t hiked in a while, I’m tired right away.  But the views are wonderful, it helps keeping going on.  Last time I hiked on an active volcano was in Italy on the Vesuve in… 2004?  pfff… way too long ago anyway!  Last third of the hike is on the latest lava flow.  It’s harder to walk, more treacherous, the rocks cut.  Be sure to wear gloves there so you don’t lose a finger to the mountain.

Almost on top, we can hear it growling and see the crater puffing lava out.  A few more steps, and we’re actually a few feet away from it!

But everything is not that simple up there…  Now that we have to climb back down, the clouds have come up, the night has fallen and a light rain is falling around us.  errrr… have you ever been to a sauna?  well, you can imagine what light fresh rain does when it touches the warm lava bed… a big cloud!  In spite of the guides, in the foggy night, we end up walking in circles quite quickly…  Two other groups meet up with us and after a few minutes, we decide to stop moving.  Some had a tent set up and we had the kids to recover inside.  The guides feel ashamed because they can’t see anything and there’s no clue on the recent lava flow to guide us back down ; they won’t call for another group to climb up, they wouldn’t be able to meet up with them.  So we wait… Loïc had his cell phone and calls his wife back home to tell her we’d really be late since we’re lost on an active volcano…  I don’t think it eased her…  Meanwhile, our guide had gone on his own to check if he could find some trail and came back 20 minutes later saying he had found it!  We gathered everybody and headed down, on the path which only was a few feet on our left… but we couldn’t see it!  That one definitely deserved his tip!  He got us all safely back.

Never forget that the weather can change very quickly up in the mountains!  Always carry enough water, snacks and warm clothes.  And quite frankly, take a guide if your’re told you need one, especially mountaineering.  I know sometimes it’s a scam, but other times, you’ll just be happy they’re there!

Back in Guatemala city, I hopped on a bus which, in 24 hours, would cross El Salvador and Nicaragua to arrive in San Jose, Costa Rica, where I’d meet with Ethel.

[Español]

– Él que se perdió sobre un volcán activo –

Desde la punta sur de la Peninsula de Yucatan, quería ir a las ruinas de Tikal en Guatemala.  El camino hasta allá ya fue una aventura en si-mismo : un bus hasta Chetumal a la frontera entre Mexico y Belize donde encontré a Cristina (Italia), Antonio (Italia) y Evillyn (México).  Por el momento, todo bien.  Otro bus hasta la ciudad de Belize donde nos mandarón en un tercero que, normalemente, debía llegar a la frontera con Guatemala al atardecer.  Cuando se pusó el sol y que todavía estuvimos en el bus… errrr…  Tuvimos que pagar el sello de entrada a la frontera porque « asi es después de las 6 de la tarde. »  ¡Sepanlo!  O sean astuto y obtenen el sello antes que les piden dinero!  Con mis 3 compañeros, subí en un taxi hasta Flores, donde encontrámos una albergue, Los Amigos Youth Hostel, y dormimos pronto. Les recomiendo el lugar si van a Flores : ambiante agradable, flores por todos lados, rica comida.

Los ojos abiertos grandes en la mañana, descubrimos y disfrutámos de las ruinas místicas de Tikal : otra maravilla!  Solamente 20% del sitio estan abiertos para todos pero no se necesita más para sentirse agobiado.  Los otros 80% se quedarán en la selba porque es bien dificíl salir los arboles de los edificios sin que se caigan.  Nuestro guía jugaba a intentar que salgan las arañas de sus nidos en el suelo… errrrr…. ¡A mi no gustan las arañas!…  Pero subir las pirámides para ver encima de la selba, ¡ya voy!  Y la vista, uno que sube se la merece!

Caminámos por todos lados todo el día.  Hubiera mucho más que ver pero no se puede en un solo día.  Además, los guías tienen una lista de otros lugares que valen la pena de viajar.  Un día, iré ver El Mirador… desde que fui a una exposición en Paris, me llama la atención…

De vuelta en Flores, dejé a Antonio, Evillyn y Cristina para irme a Guatemala la ciudad.  Allá encontré el sobrino de mi tia, Loïc, quien se improvisó guía unos días.  Decidimos que no era necesario ver más la capital del país, sobre todo después de una aventura que no me gustó por nada : Loïc estaba manejando, pasó otro auto que era mal estacionada y unos segundos después me dijó « Espero que no le molestó y que no tenga arma. »  ¿Que???  No hay de qué molestarse cuando uno no se estaciona corectamente y no hay que salir un arma…  Vimos al chico pasarnos, bajar la ventana y con su mano, hacer la señal de un arma… errr… ¡No, no necesitamos visitar una ciudad donde gente actua así para nada!  Ya vamos donde se siente un poco menos estresados!

Llegámos a la ciudad de Antigua.  Hubiera sido la capital del país si varios terremotos y erupciones de los volcanos alrededores no la habrían destruida un par de veces.  Un desayuno típico, una visita al museo y a las ruinas, unas fotos y unas compras terminarón el día.

Luego, Loïc propone que vayamos a subir el Volcán Pacaya.  Es un volcán activo pero se puede subir con guías hasta ver la lava en fusión.   Hace poco, los guías eran bandidos tormentando a los turistas en las paredes de los volcanes.  El gobierno o la asociación de los parques nacionales (les confeso que no me acuerdo bien…) les propusó que cambiarán por ser guías, porque conocían los lugares muy bien y podrían participar en el desarollo turístico mejor que niegarselo.  ¡Funcionó!

Encontrámos a un guía entonces y empezamos a subir la montaña.  Hacía mucho que no había caminado, me dolió las piernas muy rápido pero la belleza de la naturaleza me pusó de buen humor para continuar.  Me acuerdo de la última vez que fui encima de un volcán activo : era en …. 2004, el Vesuvio en Italia!  pfff  Hace mucho!…  En la última parte de la caminata, el sendero desparece en las rocas de lava seca.  Es más complicado, las rocas cortan.  Si se van p’allá, que tengan guantes para protegerse las manos.

Escuchamos el volcán retumbar, vemos la lava salir del cráter…  Unos pasos más y estamos justo al lado de las rocas calientes y llamas.

Pero todo no esta tan fácil y hermoso… Ahora tenemos que regresar al pie del volcán.  Ya la noche nos rodeaba y empezó a llover.  Agua fresca encima de rocas calientes… ¿Ya saben lo que pasa?  Se fueron al sauna una vez?  Una nube se llevó y después de unos minutos, no pudimos ver al frente.  A pesar de tener guías, sin señal en el camino sobre la lava, caminamos en circulos…  Dos otros grupos nos encontrarón.  Unos tenían una carpa de campaña y adentro llevamos a los niños.  No quieren llamar a otros guías para que suben a ayudarnos porque también se perdierán en la nube.  Esperamos…  Loïc tenía celular, llamó a su esposa para decirle que estabamos perdidos sobre el volcán… no creo que la pusó tranquila…  Después de 20 minutos, volvió nuestro guía que se había ido a buscar el sendero.  ¡Lo habiá encontrado!  Estaba solamente un poco más a la izquierda!  Empezamos a bajar.  Él se ganó su propina, ¡es cierto!

No se lo olviden, que el clima en las montañas se puede cambiar de un momento al otro.  Siempre lleven bastante agua y comida y también ropa caliente.  Que vayan con guías si asi es que se hace.  De acuerdo, a veces, no se necesitan, pero en la mayoría de las situaciones, se necesitan, y sobre todo en la montaña.  Cuidense.

Volvimos a Guatemala la ciudad y allá subi a otro bus que, en 24 horas, me llevó a traves del Salvador y Nicaragua hasta San Jose, Costa Rica, donde tenía que encontrar a Ethel.

2 commentaires sur “Guatemala – the one who got lost on an active volcano

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