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Photo credits : unless stated otherwise, © Julie Klene.
– Celui qui se faisait tout piquer puis qui expérimentait les herbes des shamans –
Après avoir laissé Ethel rentrer en France avec des rêves plein la tête pour un prochain voyage au Costa Rica, le premier pays à me voler le cœur, je me suis envolée vers l’Équateur. Accueillie comme une vieille amie par les parents de Paola (mon amie équatorienne rencontrée par Couchsurfing (CS) en septembre 2009 à la maison ; si vous n’avez pas encore essayé, je vous le recommande fortement : il n’y a pas mieux pour rencontrer les gens du coin que vous visitez, ils ont toujours de meilleurs conseils que les bouquins, voire des inédits, on partage des moments fantastiques et les rencontres sont toutes plus étonnantes les unes que les autres; de plus, c’est également un bon moyen de voyager de chez-vous si vous n’avez pas l’occasion de trop le faire en vrai!), j’ai passé une semaine en leur compagnie.
J’ai d’abord découvert Quito (2800m d’altitude), la vieille ville (inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO), ses couleurs et ses saveurs grâce à Rosario et Luis qui m’ont fait de bons petits plats! J’ai pris le téléphérique qui mène à 4100m d’altitude, avec vue imprenable sur la ville et les volcans alentours, où j’ai fait la connaissance de Sally (Australie) et de Gunes (Turquie). Figurez-vous qu’elles font aussi partie de la communauté CS ; je suis sûre que nos chemins se recroiseront bientôt!
Le jour suivant, avec les conseils de mes « parents » du moment, j’ai décidé d’aller faire un tour sur le Volcan Cotopaxi, le second sommet le plus éloigné du centre de la Terre après le Volcan Chimborazo (également en Équateur). Un bus me dépose au début de la route de terre menant à l’entrée du parc et là, oh surprise, je me rends compte que sans un moyen de locomotion perso ou sans prendre un tour en 4×4 à U$40, je ne peux pas aller bien plus loin à pied : en effet, l’entrée du parc est à 10kms de là et le volcan encore 22kms plus loin! Oups, on avait oublié ce « petit » détail… Il est 8h du matin, j’attends… avec un peu de chance, d’autres touristes vont venir et pourraient me prendre en stop… Quelqu’un m’emmène finalement mais uniquement jusqu’à l’entrée du parc parce qu’il y bosse et qu’il ne peut aller plus loin… Au moment de payer l’entrée, on m’explique qu’à pied, je ne pourrais aller que jusqu’à la Lagune d’où il y a un point de vue sur le volcan et qu’après il faudra faire demi-tour pour avoir le temps de récupérer un bus jusque Quito. Pas cool. Et même pas un sentier, rien, juste une route de terre et de poussière… À ce moment-là, un transport privé dans un des 4×4 que j’ai boudés à l’entrée arrive avec un passager et son guide. Je rencontre donc Robert (USA) à qui je demande de m’emmener! Du coup, je vois la lagune, les steppes qui entourent le volcan et grimpe jusqu’au refuge à 4800m! Impossible d’aller plus haut sans guide de haute montagne et passer la nuit au refuge. Ce sera pour une autre fois, je suis déjà bien contente d’être arrivée jusque là! J’ai même la chance d’être raccompagnée jusqu’à Quito et de partager quelques bières (oui, je m’y suis mise, c’est LE « social drink » quand on voyage!) avec mon bon saint-maritain.
Rosario et Luis m’emmènent ensuite sur LA ligne 0, celle marquant l’équateur, l’ancienne où un monument est érigé et la « nouvelle, » ou correcte, celle calculée au GPS. Sur place, on entre comme dans un parc d’attraction avec guide, anecdotes, reproduction d’habitats des indigènes et nombre d’expérimentations sur la ligne même :
– quand on siphone un bassin rempli d’eau, le tourbillon engendré tourne bien dans le sens des aiguilles d’une montre au NORD de la ligne, dans le sens inverse au SUD de la ligne et carrément tout droit SUR la ligne!
– il est impossible de marcher droit sur la ligne les yeux fermés : l’attraction des forces opposées de part et d’autre de la ligne vous en empêchent.
– essayez de poser un oeuf cru sur un clou planté sur la ligne sans qu’il tombe! Avec un peu de patience, c’est faisable, j’ai réussi! Mais ne le faites pas ailleurs, ça ne marchera pas! 😉
Je suis ensuite allée faire un tour à Otavalo et son fameux marché et me mettre en jambe avec une randonnée autour de la Lagune de Cuicocha. Un bon petit entrainement et mes premiers paysages andins.
Puis, il est temps de reprendre la route vers le sud. J’opte pour un arrêt à Latacunga pour aller randonner la Lagune de Quilotoa. Le voyage en bus est aventuresque : on se fait arrêter et fouiller par une patrouille de flics armés sortie de nulle part pour aucune raison particulière… Peut-être cherchaient-ils quelqu’un?… En descendant du bus à Latacunga, je m’aperçois que mon petit sac à dos, que j’avais gardé à mes pieds avec une jambe dans la lanière (comme je fais depuis le début du voyage) pour qu’on ne me le pique pas par en-dessous a un trou énorme sur le côté : j’ai dû l’accrocher sur un morceau de fer dépassant du siège lorsqu’un des passagers a voulu aller voir en-dessous justement s’il n’avait pas perdu quelque chose. Arrivée à l’auberge choisie pour mon séjour, je me rends compte par contre que ce n’est pas du tout le cas : je me suis TOUT FAIT PIQUER! Carte bleue, passeport, travelers chèques, dollars… ENVOLÉS!
Alors, un BON conseil, même s’il ne vous arrive rien en voyageant normalement, dès que vous êtes dans un bus :
– ayez toujours sur vous passeport et carte bleue.
– gardez toujours votre petit sac à dos sur vos genoux, avec un bras dans une lanière. Si vous dormez, utilisez-le en coussin.
– ne généralisez pas! ce n’est pas parce qu’on m’a tout piqué en Equateur que je n’y remettrai jamais les pieds.
– bien que vous essayiez de vous méler à la foule, on vous remarquera tout le temps, alors faites au mieux! mais voyagez quand même! 😀
Heureusement, à l’auberge, on me prête un téléphone et je règle le tout en quelques minutes puis on me prête US10 pour rentrer à Quito où je retrouve Rosario et Luis qui m’aident ensuite à faire tous les papiers nécessaires : déclaration de vol, demande de nouveau passeport… Vu que j’ai au moins 2 semaines d’attente, je vais faire un tour du pays.
Je retrouve Sally (j’vous avais bien dit!) à Riobamba où nous allons faire une balade à cheval au pied du Volcan Chimborazo. Celui-là même dont le sommet est le point le plus éloigné du centre de la Terre! Une autre merveille, pour sûr! Aigles, lamas nous font l’honneur de leur présence, les chevaux sont des anges, notre guide super sympa et le volcan toujours présent.
Avec Sally et désormais avec Stephanie, nous prenons ensuite la route de Puyo, dans la jungle, où nous attend un guide/shaman, Marco, avec qui nous allons passer 2 jours sur les conseils de notre hôte couchsurfing/agent de voyage à Riobamba. Ce soir-là, Marco nous initie aux cérémonies shamaniques avec l’herbe de Malikawa : les feuilles sont utilisées à des fins de nettoyage d’aura/âme puis le liquide obtenu par pression et macération des mêmes feuilles bu pour en ressentir tous les effets. Je n’avais jamais rien pris de ma vie, avant… J’ai cru que je m’endormais, que mon corps devenait bien trop lourd pour me mouvoir, que je rêvais que je tombais tombais et tombais encore, que je parlais aux arbres, que je me faisais mal… et puis que mon corps devenait moins lourd jusqu’à me réveiller au même endroit que je m’étais « endormie. » Le trip a duré 10h et les effets sur mon cerveau et yeux encore quelques heures…
En en reparlant avec Marco et Sally, je me suis rendue compte que je n’avais PAS rêvé! J’étais bien tombée un nombre incalculable de fois (des hématomes étaient déjà visibles…), j’avais donné l’impression de parler à mon père, j’avais été très suspicieuse de l’aide que voulait m’apporter Marco mais lui ai toujours parlé en espagnol et en anglais à Sally pendant qu’elle essayait également de m’apporter son aide. Bref, une séance pas franchement merveilleuse en ce qui me concerne. J’ai beaucoup plus apprécié la balade dans la jungle, les informations sur les plantes et arbres utilisés à des fins médicinales : le liquide obtenu en écrasant des termites sert d’anti-moustique; la sève d’un certain arbre, concoctée d’une certaine façon de contraceptif; de l’eau fraîche à boire directement dans le tronc des bambous! Et bien d’autres encore!
Après cette aventure inattendue, Sally et moi retrouvons Gunes à Cuenca, visitons la fabrique de Panama, et dégustons les boissons locales. Je repasse à Latacunga et cette fois, passe un moment à explorer les alentours : en partant et revenant toujours à Hostal/Cafe Tiana, chez ceux mêmes qui m’avait aidée lors du vol, je vais faire ma randonnée autour de la Lagune de Quilotoa : 3000m d’altitude, 5h de marche, quand les locaux courent les flancs de l’ancien cratère de haut en bas après leurs chevaux! Encore des vues à couper le souffle et surtout, je me rends compte que j’adore marcher!
Je rentre ensuite à Quito, récupère mon passeport d’urgence (validité : 1 an mais nombre de pages bien moindre que l’autre, j’espère ne pas avoir de problème plus tard…) et ma carte bleue puis saute dans un bus de nuit qui, en 15 heures, m’emmène jusqu’à la petite ville de Loja dans le sud du pays. Je n’y passe qu’une courte journée et vais ensuite à Vilcabamba, fortement recommandée pour son emplacement au coeur de la Vallée de la Longévité. À l’auberge Izhcayluma, je remonte le temps, dors dans un bungalow en bois au bord de la piscine; NE RATEZ PAS cet endroit!!!! C’est magique! J’y rencontre Farina (GB) avec qui je vais randonner un peu puis Adam et Dan (Australie). Tous les 4, nous partons ensuite vers la prochaine aventure : le Pérou!
[English]
– The one who got robbed and took shaman herbs –
Ethel went back to France with her head full of dreams about another trip to Costa Rica, first country to steal our hearts, and I flew out to Ecuador in much the same spirit. Welcomed as an old friend by Paola’s parents (Paola being a friend since I hosted her back home in September 2009 through Couchsurfing; if you haven’t tried yet, it’s a shame! There’s no better way to meet up with very interesting people, who know more about their town than the books, with whom to share a great moment in their homes or they in yours if you can’t travel yourself!), I stayed with them for 1 week.
I first visited Quito (9200ft), the old town being listed in the UNESCO World Heritage, enjoyed its colors and tastes since Rosario and Luis cooked wonderfully for me! I rode the cable railway so I could overlook the whole city and surrounding volcanoes, met Sally (Australia) and Gunes (Turquey). They’re amongst the CS community themselves : I’m sure we’ll meet again sooner than later…
The following day, as advised by my « parents » of the week, I headed out to Cotopaxi Volcano (19342 ft.), world second point on Earth’s surface that is the farthest from the center of the Earth, after Chimborazo Volcano, also in Ecuador. The bus dropped me off at the beginning of the dusty road and I then realized that, without a car of my own or paying the U$40 charge of a 4×4 tour, I wouldn’t be able to see Cotopaxi up close and personal : indeed, it was another 6.21 miles to the entrance of the park and 13.67 more to the base of the volcano itself! Grrrr… forgotten detail of this unplanned trip… It’s 8am, I decide to wait for the potential tourists of the day; some might give me a ride. One hour later, I hopped on a truck whose driver only got me to the entrance. There, as I was buying my ticket and listening to the ranger saying that, walking, I’d only make it up to the laguna and would have to turn back so as to be on time for a bus back to town, without seeing much, one of those 4×4-overlooked-tour car arrived behind me. I then met Robert (USA) to whom I asked a lift! With him, I made it to the laguna, to the lands at the base of the volcano and even to the refuge at 15748 ft. Without a guide and staying overnight at the refuge, no way to go any higher. Oh well, I’m already glad happy I made it that high! I’ll wait for the next opportunity. I’m even more lucky that Robert gives me a ride back into town and we share a beer to celebrate the day (yes, I starting drinking beer during the trip, THE social drink).
Rosario and Luis next took me to the 0 line, the ecuador line, the old one where the monument stands and the « true » one, GPS calculated. There, like a theme park, you follow a guide, see indigenous habitat, listen to stories and experiment the 0 line :
– water drained from a basin falls clockwise when sitting on the NORTH side of the line, falls counter-clockwise when sitting on the SOUTH side of the line and straight when ON the line!
– you can’t walk straight on the line with your eyes closed as opposite magnetic fields pull you on both sides!
– try and have a raw egg standing on a peg planted on the line : with expertise and patience, it works! But won’t anywhere else! I did it!
Then, I headed out to Otavalo and its famous colourful market. I also took my first hike around Cuicocha laguna so I’d know what was in store for me. Definitely recommend it : gorgeous!
By that time, I really have to continue heading south. I choose Latacunga as a first stop. The bus ride is quite surprising : a mob of fully-armed cops stops the bus and checks everyone and everyone’s bags for an unknown reason… They might have been looking for someone… Getting off the bus in town, I realize that my little backpack, which I always keep at my feet with one of them in the handle so nobody can take it from under, has a huge slash on its side; I must have done it when I grabbed it quickly out of there so one of the riders could have a look under my seat because he thought he’d lost something. Once at the hostel, I actually realize that passport, credit card, travelers’ checks and dollars are GONE! ALL of it!
So, a piece of ADVICE, even if nothing usually happens to you while you’re traveling, don’t take any chances :
– always keep your passport and credit/debit card(s) on you.
– when on a bus, keep your little backpack with you, ON your LAP with an arm in the shoulder strap. If you want to sleep, use the backpack as a pillow.
– don’t make one as ALL! It’s not because I was robbed in Ecuador that all people are bad over there and I will definitely go back some day.
– try and be inconspicuous ; you’ll always be seen anyway as you’re not from there. But do your best and KEEP traveling!
Fortunately, at the hostel, I can use a phone, cancel everything, get a bit of money to head back to Quito, Rosario and Luis. They pulled me back together, helped me with the paperwork and with money so I could travel the country while waiting for the new card and passport.
I meet up with Sally again (told you!) in Riobamba so we can do some horseback-riding around Chimborazo Volcano. That one whose summit is the farthest point on the Earth’s surface from the Earth’s center! Another wonder, for sure! Eagles and llamas are around for our eyes pleasure, the horses are great, our guide very nice and the volcano’s presence always strong.
Still with Sally and now also with Stephanie, we then head to Puyo, in the jungle so we can spend 2 days with Marco, shaman and guide, recommended by our CS host/travel agent back in Riobamba. That same night, Marco initiates us to shaman ceremony using Malikawa herbs : the leafs of the plant are used to cleanse your aura/soul, and the drink extracted from macerated leaves to get you closer to the spirits. I had never taken anything before, in my entire life!… It felt like falling asleep, my body being so heavy I couldn’t stand up anymore, falling… actually falling over and over, talking to trees maybe, bumping into things all the time, dreaming… and feeling lighter and lighter until I woke up where I had fallen asleep… almost 10 hours earlier! And I still needed a few hours before my body and eyes got completely rid off the effets of the herb…
Talking it over with Sally and Marco, I soon realized I HADN’T dreamed at all! I actually HAD fallen a few times (bruises were starting to show…), I had sounded like I was talking to my father, I had looked very weary of the help Marco wanted to give me but always managed to speak spanish to him and english to Sally… I would definitely say that it wasn’t such a great time for me. Much more appreciated the walk in the jungle and the useful (but already forgotten) information about the medical use of plants and trees : crushed termites spread on your skin works as a mosquito repellent; the sap from that tree being cooked that way to be used as a contraceptive; the fresh water to be drunk from a bamboo stick! And many others!
After the unexpected adventure, Sally and I met up with Gunes in Cuenca, visited the Panama factory and drank local mixtures. I went back to Latacunga, stayed at the hostel where they helped me so much after the robbery, and from there went hiking Quilotoa Laguna : 9.843 feet high, a 5-hour-hike around the crater when the local kids and families run up and down the flanks all day long after their horses! Breath-taking views that make me realize how much I enjoy hiking!
I go back to Quito, get my emergency passport (1-year-validity, much less pages, I hope I won’t have troubles…), my credit card and hop on a 15-hour-night-bus ride to Loja, in the south of the country. I only stay 1 day and then go to Vilcabamba in the Valley of Longevity. Staying at the beautiful Izhcayluma hostel, sleeping in a wooden bungalow next to the swimming-pool; DON’T MISS that place, it’s magical!!! I meet Farina (GB) and go hiking with her. Meet Adam and Dan (Australia) with whom Farina and I will go to Peru, our next adventure!
[Español]
– Él a quien se lo robaron todo y luego que probó la hierba de los shamanes –
Ethel regreso a Francia con sueños en la cabeza ; quería volver a Costa Rica. Yo volé hasta Quito, Ecuador, con la misma aspiración, porque el país era el primero que nos robó el corazón. Me acogieron como una vieja amiga los padres de mi amiga, Paola, la que hospedé en Francia en Septiembre 2009 con Couchsurfing (CS). Si no lo han probado ya, tienen que hacerlo : cuando no pueden viajar, el viaje llega a su casa, encuentran a gente increíble, comparten consejos sobre la ciudad donde estan o donde van a viajar y siempre es nueva experiencia mágica! Me quedé con Rosario y Luis durante una semana.
Primero descubrí la ciudad de Quito (2800m de altura), el centro antiguo (escrito en la lista del Patrimonio Mundial del UNESCO), me gustaron las colores y los sabores compartidos con Rosario y Luis. Subí al teleférico hasta la cumbre de la montaña de donde se ve toda la ciudad y los volcanes alrededores. Allá encontré a Sally (Australia) y Gunes (Turquia) : participan también en la comunidad de CS, es cierto que les encontraré de nuevo por algun lugar…
El día siguiente, después de haber escuchado a los consejos y avisos de mis « padres » de la semana, fui a caminar hasta el Volcán Cotopaxi, cuya cumbre es el segundo punto del mundo más alejado del centro de la Tierra, después del Volcán Chimborazo (también en Ecuador). El bus me llevó hasta la ruta de polvo que va al parque. Me dí cuenta en unos minutos que, sin auto propio o sin pagar U$40 por un tur en 4×4 hasta el volcán, no iba a verlo más cerca : en efecto, la entrada del parque estaba a 10 kms de la ruta y el volcán otros 22kms después! Un detalle que se nos olvidó mencionar… Eran las 8 de la mañana, decidí esperar un rato que llegen otros turistas a quien pedir un aventón. Una hora más tarde, solo había llegado a la entrada con un varón que trabajaba allá pero que no podía llevarme más adelante. Comprando el boleto de entrada, escuche que, caminando, solamente llegaría hasta la laguna y tendría que volver ya para esperar tomar un bus de vuelta a la ciudad. Justo llégo entonces unos de esos 4×4 que no quería pagar antes, con una persona y su guía. Asi encontré a Robert (USA) quien me dió el aventón tan esperado! Vimos la laguna y más importante aún, subimos hasta el refugio a los 4800m de altura. Sin guía de alta montaña y pasar la noche al refugio, no se puede subir más arriba. Pero ya estoy feliz de que pude venir hasta allá! Además, Robert me llevó de vuelta hasta Quito y compartimos una cerveza para celebrar el día (siiiii, empeze a tomar cerveza… EL « social drink » cuando uno viaja…).
Luego, Rosario y Luis me llevaron a la Linea 0, la del ecuador, la antigua donde esta el monumento, y la corecta, calculada con GPS. Entran en un parque de atracciones, con guías, anécdotas, réplicas de casas de los indigenas y unos experimentaciones en la linea misma :
– cuando vacían una cubeta llena de agua, se cae en el sentido de las agujas del reloj si la cubeta esta al NORTE de la linea, se cae en el sentido contrario de las agujas del reloj si la cubeta esta al SUR de la linea y se cae derecho cuando esta la cubata SOBRE la linea!
– no se puede caminar sobre la linea con los ojos cerrados porque las fuerzas magnéticas de cada lado les impiden que lo hagan.
– si intentan poner un huevo crudo sobre la cabeza de un clavo hundido en la linea, lo pueden lograr con paciencia y dexteridad. ¡No se hace por ningun otro lado del mundo! Lo logré yo!
El día siguiente, fui a ver el mercado colorado famoso de Otavalo y camine alrededor de la Laguna de Cuicocha para practicar para las próximas veces. Me encantó el camino y los primeros paisajes andinos.
Ya una semana había pasada, tuve que empezar mi viaje hacia el sur. Pensaba irme hasta Latacunga primero para caminar alrededor de la Laguna de Quilotoa. El viaje en bus fue toda una aventura : nos paró un equipo de policía bien armado y chacaron a todos sin darnos ninguna razón. Quizas estaban buscando a alguien. Cuando me baje del bus en Latacunga, me dí cuenta de que mi pequeña mochila tenía un huello grande en la parte del lado : tal vez lo había hecho cuando la saqué de debajo del asiento cuando este tipo quisó ver si no había perdido algo allá… Una vez en el cuarto al hostal, me dí cuenta esta vez que eso no era : se me habían robado TODO, mi pasaporte, tarjeta de crédito, cheques viajeros, dóllares!!! No tenía NADA!!!
Entonces, un consejo IMPORTANTE para Uds durante sus viajes, aunque nada les ha pasado antes, unas cosas que tienen que hacer :
– siempre tengan su pasaporte y tarjeta de crédito sobre si.
– cuando viajan en bus, tengan su pequeña mochila en el regazo con un brazo en el tirante. Si duermen, usen la mochila como almohada.
– no piensen que uno es parecido a todos! No es porque me robaron en Ecuador que no volvere allá y que pienso que ninguno vale la pena de conocer.
– siempre intenten que no traigan la atención sobre si. Siempre se denotarán de todas maneras porque no son de allá pero hagan lo que pueden. Y ¡sigan viajando!
Por suerte, al hostal me ayudaron con todo : llamé a Francia para cancelar la tarjeta, a Rosario y Luis para que me esperen en Quito y me prestarón unos dóllares los dueños del hostal para que tome el bus de vuelta. Allá mis « padres » me ayudaron también con todos los tramites. Una vez todo listo, solo tuve que esperar y me prestaron dinero para que vaya a viajar y ver un poco más del país en vez de esperar en casa.
Asi que encontré de nuevo a Sally (¡les había dicho!) en Riobamba y con ella fui de cabalgata hasta el Volcán Chimborazo, este mismo cuya cumbre es el punto más alejado del centro de la Tierra. ¡Nueva visión increíble! Aguilas y llamas estuvieron cerca, los caballos bien graciosos, nuestro guía muy amable y el volcán siempre alrededor.
Todavía con Sally y ahora con Stephanie, luego fuimos a Puyo, más en la selva ecuatoriana para encontrar a Marco, shaman y guía, quien nos alojó por 2 días. Seguíamos los consejos de nuestro huesped de CS/agente de viaje en Riobamba. Esta misma noche, Marco nos inició a una ceremonia shamánica con hierbas de Malikawa : las hojas sirven para purifiar el cuerpo y el alma, el jugo que trae después que macerarón las mismas hojas se bebe para emepezar el viaje éspiritual. Nunca en mi vida había tomado algo antes… Tuve la impresión de que me dormí, de que me caía, caía, caía porque mi cuerpo era bien pesado, que hablaba con los árboles, que me hice mal… hasta que me desperté en el mismo lugar donde había dormido. Se me duró aun un poco más los efectos en el cuerpo y los ojos ese día…
Cuando hablé con Marco y Sally de lo que había pasado, me dicieron que si, me había caido un par de veces, que les pareció que hablé con mi padre, que me había molestado que me ayude Marco pero que siempre sige hablandole en español e ingles a Sally. Bueno, una experiencia que no deja en mi mente una memoria tranquila o que me gusta. Mucho más me encantó el camino en la selva cuando nos mostró Marco plantas y árboles que se usan como medicamentos : termitas aplastadas se ponen sobre la piel como repelente de mosquitos ; la savia de tal árbol cocinada de tal manera sirve como contraceptivo ; se puede beber agua fresca directamente en el tronco del bambu! Y mucho más!
Después de esta aventura inesperada, Sally y yo encontramos a Gunes en Cuenca, visitamos fábrica del sombrero Panama y tomamos unos dulces caseros. Regrese a Latacunga y dando la vuelta al hostal donde me ayudaron tanto después del robo, me fui a caminar la Laguna Quilotoa : 3000m de altura, 5 horas de caminata cuando ¡ya corren por arriba y abajo los niños del pueblo al lado del cráter detrás de sus caballos! Nuevas vistas impresionantes y sobre todo, me doy cuenta que me gusta mucho caminar!
Luego vuelvo a Quito, recupero mi pasaporte de emergencia (valido por 1 año, con solamente la mitad de páginas, espero que no tendré otros problemas…), mi tarjeta de crédito y voy con el primer bus de noche, en 15 horas de viaje, hasta la pequeña ciudad de Loja donde me quedo solamente un día. De allá, fui a Vilcabamba, recomendada por estar en la Valle de la Larga Vida. Hay un hostal, Izhcayluma, bien bien bonito (les recomiendo que se queden allá) : dormí en un bungalow de madera cerca de la piscina, encontré a Farina (Inglaterra) y fuimos a caminar. Encontramos a Dan y Adam (Australia) con quien compartimos la aventura siguiente en Perú!
Les Petits Pas de Juls 