Reportage photo d’un road-trip italien en automne et début de réflexion sur le slow travel

(scroll down for the English version – vean al pie de página para la versión en español)

Septembre 2021, Italie du Nord.

C’est dur d’écrire si longtemps après un voyage… L’année dernière, à peu près à la même époque où je publie cette année ce billet, je suis montée dans ma voiture et suis partie en road-trip citadin dans le nord de l’Italie. Histoire de dire que je sortais enfin de France après notre année et 1/2 de confinements successifs et d’interdictions de sortie du territoire. Partie en nouvelle compagnie et ne décidant pas seule de l’itinéraire, j’ai préféré rester sur des routes que je connaissais déjà un peu, tout en y ajoutant quelques arrêts dans de nouveaux lieux encore inconnus, cherchant un peu d’originalité au milieu d’une petite routine voyage déjà bien rodée.

Auparavant, je me suis toujours déplacée selon mon humeur, mes envies, mon horloge personnelle de voyage en solo ; cette fois-ci, je me suis réhabituée aux avantages de la voiture (pour des arrêts impromptus comme des étapes plus faciles à rejoindre) et à la compagnie de quelqu’un qui n’a pas le même rythme ni les mêmes besoins que moi. J’ai également dû m’accommoder des logements en hôtels et chambres d’hôtes, un autre « luxe » du voyage à plusieurs, que je privilégie beaucoup moins quand je suis seule. Autant de réajustements qu’il est bon de réapprendre en douceur, au gré de cette balade dans LE pays qui appelle à la douceur de vivre et à prendre son temps.

Pendant 15 jours et quelques milliers de pas dans les rues des villes et villages visités, des centaines de kilomètres de route, j’ai revu l’Italie avec ravissement, j’ai dégusté de nouveau tous ces plats qu’on adore – spaghetti alla vongole, pâtes à la truffe, pizza margarita, les glaces, les apéros Spritz -, j’ai retrouvé mon amie Laure exilée à Padoue depuis des années, je me suis émerveillée devant l’art italien (après avoir traduit pendant toute l’année des cours d’histoire de l’art à distance, voir les œuvres en vrai était un régal pour les yeux !).
Il semble que je ne sois pas encore prête pour le slow travel, car j’ai l’impression d’avoir enchaîné tout cela avec l’avidité de celle qui a été sevrée, qui essaie d’autres méthodes de voyages mais dont le naturel revient encore trop vite au galop. Je voudrais pouvoir y arriver pourtant, et pas seulement lorsque je suis en randonnée pédestre…

Alors, même si cette fois-là, en visitant Gênes, Riomaggiore, Pise, Monterrigioni, Sienne, Florence, Padoue/Venise/Burano, le Lac de Côme et la région d’Alba en 2 semaines, je suis de nouveau allée un peu vite (souvenez-vous qu’en 2010, je faisais « le tour du monde » en 10 mois, parcourant alors 16 pays), je me promets à chaque fois d’essayer de voyager plus lentement la prochaine fois. Ma curiosité, l’envie et l’énergie d’en voir davantage en moins de temps, cette habitude de touriste consommateur m’a encore une fois devancée et fourvoyée… Je réessaierai ailleurs, autrement.

Dans chaque ville, j’ai tout de même pris le temps de longues balades à l’ombre de l’architecture locale, ponctuées de dégustations en tous genres pour combler ma gourmandise. Dans chaque village, j’ai vérifié avoir parcouru chaque ruelle et admiré le coucher du soleil sur les collines de Toscane couvertes de vignes. Là où il y avait un jardin, je suis allée flâner dans les allées fleuries, m’asseoir sur un banc au bord des étangs et regarder les gens faire la même chose ; au bord des lacs, j’ai pique-niqué, me suis baignée, ai profité de la langueur du moment. Lorsque accueillie et hébergée par des locaux, j’ai eu l’occasion de quelques rencontres, même courtes, où l’on échangeait conseils de visites locales et anecdotes de voyages. Dans la région viticole du nord-ouest italien, j’ai dégusté des vins goûteux légèrement différents de ceux dont j’ai l’habitude et suis même repartie avec quelques bouteilles à partager à mon retour en France.

Gênes m’a impressionnée par son architecture, ses couleurs, le galion en bois du 17ème siècle amarré au port et restauré, ses petites terrasses ombragées.
Riomaggiore, l’un des villages de Cinque Terre, est d’un romantisme sublime avec ses couleurs flamboyantes, son port minuscule et la vue imprenable depuis l’église qui surplombe le village à 1h de marche.
Pise est toujours aussi incroyablement photogénique et délicieusement agréable à parcourir : la place où se trouvent la tour penchée, la cathédrale, le cloître et le baptistère offrent un moment de visites culturelle et historique fabuleux (post-COVID, il était important de réserver les billets d’entrée à l’avance) ; les promenades le long de l’Arno fournissent un véritable écrin de contemplation.
Monterrigioni est un tout petit village médiéval entouré de remparts encore en parfait état même si incomplets, aux ruelles entièrement pavées, accueillant des concerts tout l’été à l’heure des lumières dorées du coucher de soleil ; mon premier Spritz du séjour y était juste délicieux.
Sienne, la magnifique, a été la surprise de ce séjour : la cathédrale, la Porte du Ciel, le beffroi sont autant de monuments impressionnants que j’ai eu loisir de visiter pendant des heures, offrant des panoramas incroyables sur les toits d’ardoise de la ville.
Il ne me semble plus nécessaire de présenter Florence : un joyau italien dans toute sa splendeur où on a l’impression d’errer à l’intérieur d’une oeuvre d’art ; du Duomo de la cathédrale Santa Maria di Fiore au Ponte Vecchio, des jardins de Boboli à la piazzale Michelangelo, de la galerie des Offices à celle de l’Académie, tout est beau.
À Padoue, c’est la chapelle des Scrovegni qui m’a laissée sans voix ; à Burano, rien à ajouter aux milliers de clichés partagés de ces sublimes maisons colorées en bord de canal à part le fait qu’elles sont elles aussi victimes de leur succès et que l’accès à l’île comme à Venise devient vraiment compliqué, me prouvant une fois de plus que les sentiers battus ultra touristiques souffrent peut-être davantage de cette effervescence incessante qu’ils n’en récoltent les fruits…
C’est finalement au Lac de Côme et dans la région viticole d’Alba que j’ai retrouvé le calme et la lenteur, m’arrêtant ici et là pour admirer les paysages, respirer, regarder les vaguelettes onduler, le vent souffler dans les vignes ou déguster un énième tiramisu…

Occasion parfaite pour changer d’air, ce road-trip fut d’une beauté exquise, malgré la vitesse à laquelle je l’ai vécu.

Alors que j’écris ces mots un an plus tard, de nouvelles réflexions ont émergé dans mon esprit quant à ma façon de voyager et de découvrir « le monde » autour de moi et comment changer ma perspective. Je viens justement de repartir de l’autre côté de l’océan Atlantique en avion quand j’avais décidé d’éviter de le prendre le plus possible ; pour 3 semaines de travail au Canada et 5 semaines de vacances pour flâner sur la côte est des USA ou revoir famille et amies américaines, je n’ai pas d’autre choix que de faire partie des privilégie.e.s qui bénéficient de ce mode de transport et provoquent ainsi l’émission démesurée de gaz à effet de serre… Pour cette fois, c’était la seule solution.

Grâce à l’écriture de ce billet sur l’Italie, je me souviens cependant de mon envie de ralentir : et ce voyage américain qui semblait commencer avec une longue liste d’activités à faire a finalement pris un tournant un peu plus tranquille 😉

Ça vous parle, le slow travel ? Vous y arrivez déjà ?

[English]

September 2021, Northern Italy.

It’s so hard to write such a long time after a trip… Last year, around the same period, I took my car and went on a multi-city road-trip in northern Italy. Finally getting out of France after more than 1 year and 1/2 of successive lockdowns and foreign travels being forbidden. Traveling with new company for the first time and deciding of the itinerary together, it was easier to stick with the obvious, even though we also tried to add a bit of unknown and unexpected to the trip.

Before, I used to travel according to my mood, my own desires and solo traveler’s personal clock ; this time, I learned and remembered how easy it is to travel by car (for unplanned stops as well as quick access to the day’s destination) and tried to adapt to the rythm and needs of my companion. Accommodation in bed and breakfasts or hotels is another « luxury » I’ve grown unaccustomed to, since they are not my favorite while traveling solo. Adjustments I needed to make slowly then, in THE country that shouts to take it easy.

For 15 days and a few thousands steps visiting cities and villages, along hundreds of miles on the road, I was happy to rediscover Italy with such pleasure : I ate delicious meals we all love so much – spaghetti alla vongole, truffle pasta, pizza margarita, ice-cream, Spritz cocktails -, I reunited with my friend Laure who’s been living in Padua for years, I marveled at Italian art (after translating art history classes remotely all year long, it was such a treat to actually see the paintings, statues and places with my own eyes !).
Apparently, I’m not ready for slow travel yet since it feels like I’ve gone through the whole thing with the thirst of someone on withdrawal, who’s trying another method but whose natural habits came back quicker than she learns new ones. I wish I could travel slower, though, and not just when I’m on trail, hiking…

This particular time, I visited Genoa, Riomaggiore, Pisa, Monterrigioni, Siena, Florence, Padua/Venice/Burano, Côme lake and the region of Alba in 2 weeks, on what sounds like a quick pace (remember I also did so in 2010 when I went solo backpacking « around the world, » visiting 16 countries in 10 months) even though I promise myself each time to try and travel slower. Curiosity added to the desire and energy to see more in less time, the habit of a tourist consumer took hold of me and hindered me once more… I’ll try again, somewhere else, in a different way.

In each city, I still took long walks to enjoy the local architecture, punctuated by various tastings to satisfy my taste buds. In each village, I made sure to wander every little street and enjoy the sun setting over the vineyard-covered hills of Tuscany. Where there was a garden, I roamed the flowery alleys, sat on a bench by the small ponds and watched people do the same. By the lakes, I had picnics, swam and enjoyed the languor of the moment. When hosted by local people, I had the opportunity of small talk, yet too short, to exchange advice on places to visit and travel anecdotes. In the wine region of northwestern Italy, I tasted new strong wines and even bought a full box to take back and share in France.

Genoa impressed me by its architecture, colors, the restored 17th century wooden galleon moored in the harbor, the shaded lovely terraces.
Riomaggiore, one of Cinque Terre villages, is absolutely romantic with vibrant colors, its cute tiny harbor and the panoramic views from the overlooking church, at the end of a 1-hour climb up.
Pisa remains gorgeously photogenic and so lovely to wander : the square where the leaning tower, cathedral, cloister and baptistery stand allow for a long moment of cultural and historical visit (post-COVID, tickets had to be bought in advance) ; strolls by the Arno river make for perfect contemplative instants.
Monterrigioni is a tiny medieval village, surrounded by fortification walls in perfect yet incomplete state. The streets are paved, summer concerts are held on the main square at sunset ; my first Spritz cocktail of the trip was delicious there.
Siena, the magnificent, truly was a surprise : the cathedral, the Heaven Door, the belfry are impressive monuments I took hours in visiting, showcasing fantastic views over the red-tiled roofs of the city.
I don’t think there is anything left to add about Florence : it is the perfect Italian gem, where one is under the impression to walk inside a painting ; from the Duomo of Santa Maria di Fiore cathedral to Ponte Vecchio, from the Boboli gardens to piazzale Michelangelo, from the Offices gallery to the Academy gallery, everything is beautiful.
In Padua, the Scrovegni chapel left me speechless ; in Burano, nothing left to show that’s different than the thousands of pictures shared on the internet about the splendid colorful little houses by the canals, except the fact that they are now victim of their own success and access to the island or to Venice has become very complicated, proving that those tourist-filled too-often-beaten-paths may now be suffering more from so much attention and ceaseless tumult than they actually benefit from them.
It is eventually near Côme lake and in the wine county near Alba that I found peace, calm and the ability to slow down, stopping here and there to enjoy the view, take a breath, lose track of time watching the waves on the placid lake, listen to the wind in the vineyards, eat one more piece of tiramisu…

Perfect opportunity for a change of air, this whole road-trip was of incredible beauty, in spite of the velocity with which I lived it.

I write these words a year after the trip, when new considerations have emerged in my mind regarding the way I travel and how I want to discover « the world » around me. I have just recently flown to the other side of the Atlantic ocean when I wanted to stop flying as much as possible ; however, for a 3-week work trip to Canada, as well as a 5-week vacation to visit the East coast of the USA or see my American family and friends, I have no other option than to be part of the few privileged who benefit from this means of transportation, thus producing an insane amount of greenhouse gases. This time, I had no other choice.

Thanks to the moment taken to write this post about Italy, I remember my desire to slow down : this American trip that started with a long list of things to do has calmed down to a much slower pace already 😉

Have you heard about slow travel ? Are you already good at it ?

[Español]

Septiembre 2021, norte de Italia.

Es muy difícil escribir tanto tiempo después de un viaje… El año pasado, en el mismo momento en que escribo ahora, me subí a mi auto y me fui de road-trip de ciudades en ciudades en el norte de Italia. Una manera de decir que por fin salía de Francia luego de 1 año y 1/2 de confinamientos sucesivos y viajes al extranjero prohibidos. Viajando en nueva compañía y compartiendo las decisiones del itinerario, preferí quedarme en rutas conocidas, aunque agregando paradas nuevas para dejar espacio a lo inesperado en medio de una rutina de viaje bien entrenada.

Previamente, siempre viaje según mi humor, mis deseos propios y mi reloj interior de viajera solitaria ; esta vez, me reacostumbre a las ventajas de trasladarse en coche (para paradas improvisadas o llegar más rápidamente al destino del día) o a la compañía de otra persona que no tiene el mismo ritmo ni los mismos deseos míos. También tuve que lidiar con el alojamiento en hoteles y albergues, un « lujo » del cual aprovecho mucho menos cuando viajo sola. Tantos ajustes que necesite aprender de nuevo, a lo largo de este road-trip en EL país que privilegia lo de vivirla tranquilamente.

Durante 15 días y miles de pasos en los pueblos y ciudades visitadas, a lo largo de centenares de kilómetros en las carreteras, volví a ver Italia con mucho placer : comí platillos ricos que nos encantan siempre – espagueti alla vongole, pasta con trufa, pizza margarita, helados y cócteles Spritz -, me reuní con mi amiga Laure que vive en Padova desde hace años, me la pasé maravillàndome frente al arte italiano (luego de traducir classes remotas de historia del arte todo el año, ¡ Qué placer ver las obras, estatuas y lugares de los cuales hablamos con mis propios ojos !).
Parece que no estoy lista para lo que se empieza a llamar el slow travel, porque tengo la impresión de que pasé de uno al otro con la avidez de alguien que sufrió de privaciones, que intenta viajar de otras maneras pero para quien el natural vuelve galopando a la primera ocasión. Sin embargo, quisiera lograrlo y no sólo cuando ando de caminata…

Aquella vez, visitando Génova, Riomaggiore, Pisa, Monterrigioni, Siena, Florencia, Padua/Venecia/Burano, el lago de Como y la región de Alba en 2 semanas, viaje de nuevo un poco rápido (recuérdense que también lo hice en 2010, durante mi « vuelta del mundo » de 16 países en 10 meses) y cada vez me prometo a mí-misma de viajar más lento la próxima. Curiosidad, el deseo y la energía de ver más en menos tiempo, ese hábito de turista consumidora se apoderó de mí y nubló todo… Lo intentaré de nuevo, en otro lugar…

En cada ciudad, todavía tome el tiempo de pasear largamente bajo las sombras de la arquitectura local, con degustaciones regulares para satisfacer mis papillas. En cada pueblo, me aseguré de recorrer cada callejón y ver el atardecer sobre las colinas de Toscana cubiertas de viñas. Dónde había un jardín, deambulé en los pasillos llenos de flores, me senté en una banca frente a los estanques, para mirar a la gente alrededor ; por los lagos, comí algunos picnics, me bañé y disfrute de la languidez del momento. Cuando nos alojamos con personas locales, compartimos charlas, aunque cortas, con consejos de visitas y anécdotas de viaje. En la región vitícola del noroeste de Italia, probé nuevos vinos más fuertes y hasta compré un cartón completo para llevar de vuelta y compartir en Francia.

Genoa me dejó pasmada por su arquitectura, sus colores, el galeón de madera del siglo 17 amarrado en el puerto.
Riomaggiore, uno de los pueblos de los Cinque Terre, es tan romántico y maravilloso con sus colores brillantes, su puerto minúsculo y la vista panorámica hermosa desde la iglesia en el cerro de la colina, a 1 hora de caminata subiendo.
Pisa sigue absolutamente fotogénica y perfecta para pasear : la plaza dónde están construidos la torre inclinada, la catedral, el convento y el baptisterio ofrecen un momento de visitas histórica y cultural muy agradable (post-COVID, tuvimos que comprar boletos de antemano) ; paseos a lo largo del río Arno son pura contemplación.
Monterrigioni es un pueblo medieval minúsculo con muralla original en perfecto estado aunque incompleta, de calles adoquinadas, lugar de conciertos de verano a las luces del atardecer ; ahí saboreé mi primer cóctel Spritz del viaje y fue delicioso.
Siena, la magnífica, fue la gran sorpresa del viaje : la catedral, la Puerta del Cielo, el campanario son monumentos impresionantes que visité durante horas, disfrutando de una vista espectacular por encima de los techos de pizarra roja.
Ya no me parece necesario comentarles de Florencia : la joya perfecta de Italia da la impresión de que uno.a anda directamente adentro de una obra de arte ; desde el Duomo de la catedral Santa Maria di Fiore al Ponte Vecchio, desde los jardines de Boboli a la piazzale Michelangelo, desde la Galería de los Oficios a la Galería de la Academia, todo es hermoso.
En Padua, la capilla de Scrovegni me dejó boquiabierta ; de Burano, no puedo añadir nada más a las miles de fotos que se encuentran en el internet mostrando esas lindísimas casas coloridas a lo largo de los canales a parte del hecho de que son víctimas de su propio éxito y que el acceso a la isla como a Venecia se ha vuelto muy complicado, una prueba más de que los lugares muy turísticos y demasiado recorridos deben de sufrir más de tanto tumulto constante comparado con lo que ganan de ello.
Es cuando llegue en la orilla del lago de Como y en la región vitícola de Alba que por fin encontré calma y lentitud, parando aquí y allá para admirar los paisajes, respirar, mirar las rizas en el agua del lago, escuchar el viento en las viñas o saborear enésimo tiramisu…

Oportunidad perfecta para cambiar de aire, este road-trip fue exquisito de belleza pese la velocidad con qué lo recorrí…

Escribo esas palabras un año más tarde, cuando nuevas consideraciones nacieron en mi mente en cuanto a mi maneja de viajar y descubrir « el mundo » en mi alrededor, así cómo maneras de cambiar de perspectiva. Recién salgo de viaje de nuevo, del otro lado del océano atlántico en avión, mientras había decidido evitar tomarlo lo más posible ; para 3 semanas de trabajo en Canadá y 5 semanas de vacaciones en la costa este de los EE.UU. o volver a ver a mi familia y amiga americanas, no tuve otra opción que ser parte del grupo de privilegiado.a.s que usan este medio de transporte y emiten tantos gases de efecto invernadero… Esta vez, era mi única solución.

Sin embargo, gracias a la escritura de este artículo sobre el viaje a Italia, recuerdo mi deseo de ralentizar : y esté viaje americano que empezó con una larga lista de actividades qué hacer y lugares para visitar, se transformó de inmediato en algo un poco más tranquilo 😉

¿ Conocen el slow travel ? Han empezado viajar así ?

14 commentaires sur “Reportage photo d’un road-trip italien en automne et début de réflexion sur le slow travel

      1. Ravi que tout aille bien. Quant au « climat » général… Je viens d’avoir mon frère aîné au téléphone. Lui habite en France. Il attend un RV depuis trois mois pour une infiltration dans le genou, lequel lui fait un mal de chien… Arthrose…
        Marche autant que tu peux…
        Biz.
        A+

        1. C’est bien que tu marches… 👏🏻
          Quand à mon frère, il n’a toujours pas eu son infiltration. Pas de médecin… Vive la France médicale… 😉

  1. Toujours d’aussi belles photos 😍qui donnent toujours envie de découvrir aussi ces lieux……tu me fais voyager !!! Un jour…peut-être 🤩🤩

  2. Loved your photos and narration, Juls, and I hope your trip to our country is going well. I like to go somewhere and stay for a time to relax and explore, which is what I/we do every summer in Wyoming and in other places at other times. When I go back to Illinois later this year to visit friends, I’ll drive ( a very long two-day or easier three-day trip) but then I’ll be staying with friends there and doing local things. Of course there’s always the pull of somewhere else not to far away that I could visit while I’m wherever I am and sometimes I succumb to that and sometimes not.

    Enjoy!

    janet

    1. Curiosity is a good thing, they say… That’s what drives me when I’m on vacation visiting new places, getting a feel of the region and moment. Sometimes, it’s good to stop, relax and just look around too.
      I’ve had fun in the States so far, thank you !
      Enjoy your time in Illinois and everywhere the road takes you, Janet !

  3. Merci pour ces images et visions magnifiques. Comme toi, j’aime follement l’Italie, et elle me manque, cela fait un an déjà. Comme toi, j’ai du mal à être slow pour de vrai… trop envie de croquer le monde à pleines dents, d’explorer, de découvrir ! Envie de tout voir, tout faire, tout vivre !

Parlons-en!

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.