Randonner sur le GR441 « Boucle de la Chaîne des Puys »

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Juillet 2022, Puy de Dôme, Auvergne, France.

Grâce à un échange de jours de travail avec une collègue, je me retrouve avec 6 jours disponibles mi-juillet et je m’imagine déjà sur de nouveaux sentiers. J’ai récemment acheté le livre « 70 randonnées sur les GR de France » qui me sert de support et d’inspiration pour trouver ma destination du moment. J’ai longtemps hésité entre la Vallée des Merveilles dans le Mercantour, continuer sur le GR4 dans les Alpes de Haute Provence à travers les Gorges du Verdon ou le Puy de Dôme. Après ma rando en montagne avec Les Géonautrices et le gros dénivelé qui avait un peu entamé mon moral, alors que la canicule s’annonçait en Provence, je me suis dit que je ferais peut-être mieux d’aller en Auvergne pour découvrir une région que je ne connais pas du tout, avec moins de dénivelé et un espoir de fraîcheur.

Je pars donc sur une randonnée de 4 jours et 91 kms, avec environ 2.147 m. de dénivelé positif, sur la Boucle de la Chaîne des Puys, en suivant le tracé du GR441.

• Mes étapes :
• Jour 1 : Saint-Ours > La Gardette ~ 20 kms, +372 m. -364 m. (bivouac)
• Jour 2 : La Gardette > Lac de Servières ~ 18,5 kms, +636 m. -214 m. (bivouac)
• Jour 3 : Lac de Servières > Laschamps ~ 28,9 kms, +544 m. -772 m. (gîte)
• Jour 4 : Laschamps > Saint-Ours ~ 23,3 kms, +595 m. -803 m. (camping)
• si vous préférez randonner sans porter vos affaires de camping, rassurez-vous, il y a de nombreux gîtes en chemin, même dans les plus petits villages comme La Gardette, Olby, Pessade et La Cassière.

Un billet de train (Aix-en-Provence > Clermont-Ferrand > Le Vauriat), un covoiturage et 2 kms à pied plus tard, j’arrive au Camping Bel Air de Saint-Ours où je pose la tente pour ce premier soir. Je suis ravie d’être là et en même temps j’appréhende de nouveau ce moment toute seule ; je pars parce que j’adore marcher, admirer les paysages qui défilent, les petits villages aux maisons de pierres, vivre un moment différent ce que je vis au quotidien, sortir de ma zone de confort, dormir sous tente alors que cela reste une idée qui a du mal à me satisfaire complètement encore aujourd’hui malgré toutes mes superbes expériences (et le très bon matériel que j’ai désormais, justement pour m’y sentir plus à l’aise), faire des efforts qui me rendent plus forte mentalement et physiquement. Et pourtant, je doute : j’hésite toujours sur le lieu où planter ma tente en bivouac, j’ai peur de manquer d’eau, j’ai l’impression de porter un sac trop lourd malgré les améliorations apportées à mon matériel, je me demande ce que je fais là…

Heureusement que je prends la route dès le lendemain pour faire taire toutes ces interrogations ! Car, en marchant, tout devient simple : un pas devant l’autre, remplir mes gourdes aux fontaines des villages, apprécier la fraîcheur des sous-bois, m’émerveiller sur les différentes perspectives que le chemin me donne sur le sommet du Puy de Dôme (1.465 m.) que j’atteindrai le matin du 4ème jour, manger quand j’ai faim, m’arrêter quand j’ai envie, faire un détour pour voir les curiosités locales, saluer moutons, vaches et chevaux, continuer mon chemin malgré la chaleur qui s’installe, faire une sieste aux heures les plus chaudes à l’ombre d’un pin, marcher un peu plus pour trouver le spot de bivouac « idéal » même si je sais pertinemment qu’il n’existe pas forcément mais savoir le reconnaître quand il se présente, me poser là, regarder les parapentistes au sommet du volcan jouer avec le vent, préparer ma popote, voir les couleurs du coucher de soleil teinter le paysage de rose et orange, planter la tente après 20h, m’installer confortablement pour une nuit au milieu de la nature, profiter du silence.

J’ai choisi de faire cette boucle dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, je croise donc peu de monde dans celui-ci mais beaucoup dans l’autre sens (celui indiqué sur le livre de randonnées). J’avance tranquillement, à mon rythme, je pique-nique au bord du chemin ou prends le temps de déjeuner à la crêperie d’Orcival au pied de sa basilique gothique (parce que ça fait plus chic à raconter 😉 ) avant de reprendre le chemin qui monte vers le Lac de Servières – en fin de journée, c’est chaud ! – où je retrouve plein de monde venu passer un moment ici. Je fais le tour du lac – classé zone naturelle protégée, il est donc interdit de s’y baigner -, fais la sieste et sécher mes affaires, cherche un endroit plat et sans racines où poser la tente un peu plus tard, prends plein de photos, je lis, je ne fais rien, je regarde autour de moi et rêvasse. Encore une fois, les couleurs du coucher de soleil sur le lac sont magnifiques et donnent le ton pour la fin de soirée ; des locaux s’installent pour un bivouac de dernière minute, un guide nature emmène un groupe découvrir la faune et la flore sensibles de ce lieu particulier. Je m’endors au son du clapotis de l’eau sur le rivage et suis réveillée plus tard par celui de la pluie sur la tente.

Au petit matin, le lac est caché dans le brouillard, je pars avec la veste sur le dos, la fameuse chaîne des puys se dessine de plus en plus clairement, je traverse villages et bosquets, marche sur des sentiers de pierres de lave ; je fais sécher la tente à La Cassière en buvant une limonade à l’auberge Entre Lacs et Volcans après ces 17 premiers kms et je décide de m’en rajouter quelques uns sur la suite du trajet pour grimper au sommet du Puy de la Vache (1.167 m.) et du Puy Lassolas (1.187 m.) avant d’arriver à Laschamps. Le détour vaut les efforts supplémentaires, la vue est magnifique toujours et plein phare sur le Puy de Dôme qui se rapproche. Je ne trouve pas de coin pour le bivouac en redescendant et décide de craquer pour le confort d’un gîte au village après les 29 kms du jour.

Tous les matins avant 8h30, j’ai vu les montgolfières voler au-dessus du Puy de Dôme ; ensuite, ce sont les parapentistes qui prennent le relais. Je pars tôt pour éviter la chaleur pendant l’ascension : 50 minutes me sont nécessaires pour parcourir les +350 m. de dénivelé sur 2,5 kms de montée depuis le Col de Ceyssat. Ensuite, à 1.465 m. d’altitude, j’ai une vue imprenable sur la région et ses 80 volcans. Le vent est frais, le soleil réchauffe un peu, je fais le tour du sommet et prends une longue (2h) pause contemplative devant le site de décollage des parapentes. Je parcours les 15 derniers kms sous le cagnard de l’après-midi et en souffre un peu malgré les passages en sous-bois ; la fin de journée me paraît plus longue que celle d’hier malgré moins de kms et un chemin presque plat. Je ponctue mon arrivée au camping de Saint-Ours par une glace, un plongeon dans la piscine, un auto-massage des pieds et une crêpe en dessert au snack !

Quel trek ! De très beaux paysages, des villages bucoliques, peu de monde sauf sur les sentiers plus fréquentés (au Lac de Servières, sur le PR du Puy de la Vache et Puy Lassolas et bien sûr au sommet du Puy de Dôme), un dénivelé et une longueur abordables, c’était une escapade en solo géniale !

• Je mange bien en rando grâce à Voyager Adventure Food : profitez de -10% avec JULS10 jusqu’au 31/10/22
• Je dors mieux sous tente grâce à Zpacks, Sea to Summit et Thermarest

Et vous, vous randonnez cet été ?

[English]

July 2022, Puy de Dôme, Auvergne, France.

Thanks to a work day swap with a colleague, I find myself with 6 days free mid-July and think immediately to hit the trails again. I recently bought the book « 70 randonnées sur les GR de France » (« 70 hikes on the Hiking Federation marked trails of France »), a great material to inspire me on the moment’s destination. I hesitated for a long time between a hike in the mountains of the Mercantour Regional Park, a follow-up of GR4 trail I started last year in the Alpes de Haute Provence department or to go to Puy de Dôme, the volcanic department of central France. After my hike in the mountains with Les Géonautrices and the important height difference that shaked my morale a bit, as a heatwave was announced in Provence, I told myself it might be better to head off to Auvergne, a region I know nothing about, with less height difference and where I might still find some fresh air.

So, I leave for a 56.5-mile 4-day hike, with approximately 7.044 ft. of positive height difference, on the Volcanic peaks range Loop, following the GR441 marks.

• My stop-overs :
• Day 1 : Saint-Ours > La Gardette ~ 12.5 miles, +1,220.5 ft. -1,194 ft. (bivouac)
• Day 2 : La Gardette > Servières lake ~ 11,5 miles, +2,086.6 ft. -702 ft. (bivouac)
• Day 3 : Servières lake > Laschamps ~ 18 miles, +1,785 ft. -2,532.9 ft. (hikers’ halt)
• Day 4 : Laschamps > Saint-Ours ~ 14,5 miles, +1,952 ft. -2,634.5 ft. (camping)
• if you want to hike without carrying camping gear, don’t worry, there are plenty of hikers’ halts along the way, even in smaller villages like La Gardette, Olby, Pessade and La Cassière.

One train ticket (Aix-en-Provence > Clermont-Ferrand > Le Vauriat), one car-pooling and 1.2 miles on foot later, I arrive at Bel Air Campground in Saint-Ours where I pitch the tent that first night. I’m so happy to be here, but at the same time, I’m nervous about being on my own on trail again ; I leave because I love to walk, admire the passing landscapes, small villages with stone houses, live a moment that’s different than everyday life, come out of my comfort zone, sleep under the tent even though it might still be an idea that doesn’t make me feel perfectly at ease yet in spite of all the beautiful experiences I’ve lived (and the great gear I now have in order to actually feel better about it), make efforts that renforce me mentally and physically. And yet, I doubt : I always hesitate on the best place to pitch the tent on bivouac, I fear the lack of water, I believe I carry a much-too-heavy backpack in spite of all the improvements I’ve made on my gear, I wonder why I’m here…

Fortunately, I leave early morning the next day to shut down all this questioning ! Because, when I walk, everything becomes simple : one step at a time, fill my water bottles at the villages’ fountains, enjoy the freshness of the forest, marvel at all the different perspectives the trail gives me over the summit of Puy-de-Dôme (4,806 ft.) which I’ll reach on the morning of the 4^th day, eat when I’m hungry, stop when I want to, take a detour to see the local curiosities, greet sheep, cows and horses, keep on walking despite the heat that falls all around me, take a nap at the hottest hours of the day under the shade of a tree, walk a bit further to find the « ideal » bivouac spot even though I know it doesn’t really exists but be able to recognize it when I see it, stop there, watch the paragliders play with the wind at the summit of the volcano, cook dinner, watch the sunset colors taint the landscapes in pink and orange, pitch the tent after 8:00 p.m., make myself comfortable to spend the night in the middle of nature, enjoy the silence.

I chose to walk the loop counterclock-wise, I cross path with very few people that way and many in the other (the direction indicated in the books). I walk smoothly, at my own pace, I have my picnic by the trail or decide to eat a crêpe in the village of Orcival facing the gothic basilica (because it sounds much better when you tell the tale 😉 ), before I hike uptrail to Servières lake – at the end of the day, it’s hard ! – where there is a lot of people who took the time to come and spend a moment here. I walk around the lake – classified protected natural zone, it is thus forbidden to swim in -, take a nap, put my clothes out to dry, look for a smooth place with no roots to pitch the tent later, enjoy the view, read, do nothing, look around me and daydream. Once more, the colors of sunset are magnificent over the lake and give an atmosphere for the end of the evening ; locals arrive and plan a last-minute bivouac, a group wanders the lake with a nature guide telling them about the fauna and flora of this particular sensitive area. I fall asleep at the sound of the water lapping on the shore of the lake and wake up at the one of the rain on the tent in the middle of the night.

Early morning, the lake is hidden in a dense layer of fog, I leave with my waterproof vest on my back, the famous volcano peaks range finally shows itself more clearly, I cross villages and small forests, walk on lava rocks trails ; I put the tent out to dry in La Cassière while drinking a limonade at Entre Lacs et Volcans Inn after 10.5 miles and decide I’ll take a detour on my way to Laschamps in order to climb on top Puy de la Vache (« Cow volcano peak, » 3,828 ft. high) and Puy Lassolas (3,894 ft. High). The detour sure is worth the added efforts, the view always stunning and there’s not much left between me and the Puy-de-Dôme that gets closer and closer. I can’t find a bivouac spot on the way back down so I decide to indulge in the comfort of a hikers’halt in town after this 18-mile day.

Every morning before 8:30 a.m., I’ve seen hot-air balloons floating over Puy-de-Dôme ; then, the paragliders take the lead. I leave early to avoid the heat during the climb-up : it takes me 50 minutes to walk the 1.55 mile up with 1,148 ft. of height difference from Ceyssat pass. Then, at 4,806 ft., I have a 360° panoramic view over the region and its 80 volcanoes. The wind is chilly, the sun warms up a bit, I walk around the summit before taking a long (2h) contemplative pause in front of the paragliders’ take-off site. I walk the last 9.3 miles under the scorching sun of the afternoon, which I suffer from in spite of the forest shaded trail ; the end of the day seems longer than yesterday’s even though I’ve walked less miles and the trail is pretty flat now. My arrival back at Saint-Ours campground is punctuated by an ice-cream, a dip in the swimming-pool, a self foot massage and a crêpe for dessert at the shack !

What a trek ! Very beautiful landscapes, bucolic villages, few people (unless on more-trodden paths like Servières lake, on Puy de la Vache and Puy Lassolas trail, and of course at the summit of Puy-de-Dôme), height difference and length are ageable. It was a great solo hiking getaway !

• I eat well on trail thanks to Voyager Adventure Food : take advantage of a -10% discount with JULS10 until 10/31/22
• I sleep well on trail thanks to Zpacks, Sea to Summit and Thermarest

What about you ? Going hiking this summer ?

[Español]

Julio 2022, Puy de Dôme, Auvergne, Francia.

Gracias a un intercambio de días de trabajo con una colega, me encuentro con 6 días libres a mediados de julio y de repente pienso en regresar en los senderos. Recién compré el libro « 70 randonnées sur les GR de France » (« Francia : 70 caminatas en los senderos marcados por la Federación Francesa de Caminata ») que me sirve de material e inspiración para buscar el destino del momento. Hesito por mucho tiempo entre el Valle de las Maravillas en el parque regional del Mercantour, seguir con el GR4 que empece el año pasado en el departamento de los Alpes de Haute Provence o ir en el departamento del Puy de Dôme en la región de los volcanes en el centro de Francia. Después de mi caminata en las montañas con Les Géonautrices y el importantedes nivel que me minó un poco la moral, mientras se anunciaba una canícula en Provence, pensé que será mejor irme en Auvergne, una región que desconozco, con menos desnivel, en busqueda del probable aire más fresco.

Entonces, me voy por una caminata de 4 días y 91 kms, con approximadamente 2.147 m. de desnivel positivo, en la Vuelta de la Cordillera de los Volcanes, siguiendo las marcas del GR441.

• Mis etapas :
• Día 1 : Saint-Ours > La Gardette ~ 20 kms, +372 m. -364 m. (vivaque)
• Día 2 : La Gardette > Lago de Servières ~ 18,5 kms, +636 m. -214 m. (vivaque)
• Día 3 : Lago de Servières > Laschamps ~ 28,9 kms, +544 m. -772 m. (casa rural)
• Día 4 : Laschamps > Saint-Ours ~ 23,3 kms, +595 m. -803 m. (campamento)
• si quieren caminar sin cargarse con el equipo para acampar, no se preocupen, se encuentran casas rurales en todos los pueblos, hasta en los más pequeños como La Gardette, Olby, Pessade y La Cassière.

Un boleto de tren (Aix-en-Provence > Clermont-Ferrand > Le Vauriat), un trayecto en auto compartido y 2 kms a pie más tarde, llego en el Campamento Bel Air del pueblo de Saint-Ours dóndo coloco la carpa aquella primera noche. Estoy muy feliz de estar aquí y al mismo tiempo siento nervios por estar sola en los senderos de nuevo ; voy porque me encata caminar, admirar los paisajes desfilando, los pueblitos con sus casas de piedras, vivir un momento differente lo que vivo en el día a día, salir de mi zona de confort, dormir bajo carpa cuando la idea todavía no me agrada completamente pese a todas las bellas experiencias que me tocó vivir (y el muy buen material que tengo ahora para que sea más fácil, de hecho), hacer esfuerzos que me fortalecen mental y físicamente. Sin embargo, dudo : siempre hesito en cuanto al lugar en dónde colocar la carpa en vivaque, tengo miedo de no tener suficiente agua, ando bajo la impresión de que mi mochila está demasiada pesada a pesar de todas las mejoras que hice con mi material, me pregunto lo que hago aquí…

Afortunadamente, ¡ empiezo a caminar al día siguiente para que se callen esas interrogaciones ! Porque, mientras camino, todo es sencillo : un paso tras otro, rellenar mis botellas de agua en las fuentes de los pueblos, disfrutar del aire fresco de los bosques, maravillarme de las diferentes perspectivas que el sendero me regala sobre la cumbre del Puy de Dôme (1.465 m.) que subiré en la mañana del 4to día, comer cuando tenga hambre, parar cuando me de las ganas, dar una vueltita para descubrir las curiosidades locales, saludar carneros, vacas y caballos, seguir caminando pese al calor que cae sobre mí, hacer una siesta en las horas más calurosas bajo la sombra de un árbol, caminar un poco más lejos para encontrar el lugar « ideal » para el vivaque aunque sepa muy bien que no existe pero saber reconocer la oportunidad cuando se presenta, sentarme allá, mirar a los parapentistas jugar en el viento en la cumbre del volcán, cocinar la cena, mirar los colores del atardecer tintar los paisajes de rosado y naranja, colocar la carpa después de las 8:00 p.m., instalarme confortablemente para la noche en medio de la naturaleza, disfrutar del silencio.

Escogí caminar el sendero en sentido antihorario así que no veo a mucha gente en éste pero varios en el otro (él que dan los libros). Camino tranquilamente, a mi ritmo, como mi pícnic a lo largo del sendero o decido almorzar de una crepa en el pueblo de Orcival frente a su basílica gótica (porque suena mejor cuando lo conto 😉 ) antes de seguir subiendo el sendero hacia el lago de Servières – ¡ al fin del día, parece difícil ! – dónde me reencuentro con mucha gente que vino a disfrutar del lugar. Doy la vuelta al lago – clasificado zona natural protegida, entonces es prohibido bañarse -, hago una siesta, dejo a secar mi ropa, busco un lugar sin raíces para colocar la carpa al rato, saco muchas fotos, leo, no hago nada, miro alrededor y sueño despierta. Una vez más, los colores del atardecer pintan el lago magnífico y le dan un ambiante especial al fin de la tarde ; locales llegan y deciden de un vivaque de último minuto, un guía lleva a un grupo alrededor del lago para hablarle de la fauna y flora sensible de este lugar paticular. Me duermo con el sonido del agua en la orilla del lago y me despierto mucho más tarde con él de la lluvia en la tela de la carpa.

En la madrugada, el lago está escondido en una densa capa de neblina, empiezo a caminar con mi chaqueta de lluvia encima, se ve ahora más claramente la famosa cordillera de volcanes, atravieso pueblos y bosques, ando en senderos de piedras de lava ; dejo a secar la carpa en La Cassière mientras tomo una limonada en el albergue Entre Lacs et Volcans luego de 17kms y decido añadir unos más para subir a la cumbre del Puy de la Vache (« Volcán de la Vaca, » 1.167 m.) y del Puy Lassolas (1.187 m.) en camino hacia Laschamps. El desvío vale los esfuerzos adicionales, la vista es magnífica otra vez y el Puy de Dôme se ve hermoso y atractivo, acercándose poco a poco. No encuentro lugar para el vivaque en el sendero hacia abajo, así que decido disfrutar del confort de una casa rural en el pueblo después de los 29 kms del día.

Cada mañana antes de las 8:30 a.m., ví globos aerostáticos volar encima del Puy de Dôme ; después, los parapentistas ocupan el lugar. Salgo temprano para evitar el calor durante la subida : me tocan 50 minutos para caminar los 2,5 kms con +350 de desnivel desde el paso de Ceyssat. Luego, a los 1.465 m., tengo una vista a 360° sobre toda la región y sus 80 volcanes. El viento es fresco, el sol calienta un poco, doy la vuelta en la cumbre y disfruto de una larga (2h) pausa contemplativa en el sitio de despegue de los parapentes. Recorro los últimos 15 kms bajo el sol muy caliente de la tarde y sufro un poco de ello a pesar del sendero pasando por los bosques ; el fin del día me parece más largo que él de ayer aunque haya menos kilómetros y que el sendero sea más plano. Al llegar de vuelta en el campamento de Saint-Ours, ¡ voy por un helado, un chapuzón en la piscina, un auto masaje de los pies y una crepa para el postre en el restorán !

¡ Qué caminata ! Paisajes muy hermosos, pueblos bucólicos, poca gente salvo en los senderos más transitados (en el lago de Servières, la vuelta de los volcanes de la Vaca y Lassolas y en la cumbre del Puy de Dôme, por supuesto), un desnivel y un kilometraje adecuados : ¡ fue una salida en solo genial !

• Como muy bien en camino gracias a Voyager Adventure Food : aprovechen de -10% de descuento con JULS10 hasta el 31/10/22
• Duermo mejor bajo carpa gracias a Zpacks, Sea to Summit et Thermarest

¿ Y Uds., van a caminar este verano ?