(voyez plus bas pour la version française – vean al pie de página para la versión en español)
Happy and proud as I was to tally as little as 380 ml. of waste after 1 year of reducing my trash, I should have titled my post back then « What 1 year of trash now looks like… in France. » Because, now that I’m back in Mexico and living there long-term, I can assure you there’s no way we can do as much.
Since we know that the important move is to actually try and do your best at everything you do, no matter what, Raul and I will continue doing our share every day. Because every single effort counts.
When I worked on the first edition of the Zero Waste Festival in France last July, I remember clearly Bea Johnson saying that Mexico was the easiest country in the world to live zero waste. I remember being flabbergasted at such a statement, since I had so much trouble getting adjusted to it the summer prior – that maybe another reason of my deep involvement in France, knowing that I wouldn’t be able to do as much in Mexico. Although I didn’t believe it that much then, I was happy to hear the « guru » of zero waste lifestyle saying so because it gave me hope. Unfortunately, I now know that it isn’t completely true nor completely possible, at least when you live here full time. On vacation, why not? In some cities, maybe. However, with the way things are nowadays in Mexico, I can say that it is not the easiest country in the world to live zero waste.
As a matter of fact, I don’t believe all countries are equals on the subject at all. In France, Canada, the US and Sweden, zero waste sure is possible on a large scale, both on a personal and a governmental level. Those countries are greatly developped and enact very active policies on the Green front. Whereas in Latin America, in Africa and Asia, you’re bound to have issues. Mexico is firmly anchored in one-time-use items; poorer people and indigenous people, for example, make their living by peeling the fruits of their skins and selling them in small plastic bags for the others not to bother with the peeling.
Even though plastic bottles can be recycled to sell fresh fruit juices or are returnable (i.e. the 20l. water jugs – tap water is not drinkable in Mexico), Gerber glass jars reused to sell spices, glass bottles sometimes returnable and cans/tins are sought after to be sold to the factory for a few pesos by the poorer again, when it comes to taking your trash out, everything goes in the same bin. Even though I separate plastic, carton, cans, glass and paper at home, at some point, they’ll still end up together in the truck.
In Merida, there’s no council regulations about recycling; the local governement would rather use rob the public money for their own needs than actually spending it on much-needed actions (better infrastructures, better affordable schools for all, more teachers, better salaries and environemental issues). That’s also why people don’t truly bother; they have too much on their minds already, surviving with what little they have and trying not to succumb to violence and drugs under this fully corrupted government.
Raul and I have been searching here and there where to go and buy the items we need. The market is obviously one of our surer bet, but even there, we can’t find everything in bulk. Pasta, cereals, most dairy products, oils and basic materials to make our own cleaning and beauty products are not sold in bulk but often in small quantities and in a lot of plastic packaging. We’re still happy to find special places like Ya’axtal Ecotienda, open to suggestions on getting greener.
Our most important on-going project: set up a compost bin in the garden. We’ll reduce by 2/3 what goes in the trash by then.
Knowing what I know now having compared 2 systems, I can assure you that all of you who live in the US, in Canada, in France and in Sweden (and in most developped countries, actually) CAN and MUST reduce your trash, to live better, healthier and to preserve your planet. Over there, it’s become quite fashionable and easy to do. Look around you. Specialized shops open at every corner.
Ready for a zero waste New Year’s resolution?
Other posts about going zero waste:
[Français]
Toute contente et fière de ne compter que 380 ml. de poubelle après 1 an de réduction active de mes déchets, j’aurais dû intituler mon article du moment « Ce à quoi ressemble 1 an de déchet désormais… en France. » Parce que maintenant que je suis de retour au Mexique pour y vivre sur du long terme, je peux d’ores et déjà vous assurer qu’on ne pourra pas faire autant.
Comme on sait que le plus important c’est d’essayer et de faire au mieux, Raul et moi continuerons de faire tout notre possible au quotidien. Parce que chaque effort compte.
Quand j’ai travaillé sur la première édition du Festival Zero Waste en France en juillet dernier, je me souviens particulièrement du moment où Béa Johnson a dit que le Mexique était peut-être le pays où vivre « zéro déchet » était le plus facile. Je me souviens avoir été soufflée par une telle affirmation, après mes déboires de l’été précédent pour y arriver – c’est d’ailleurs peut-être une des raisons principales qui ont fait que je me suis tant investie dans la réduction de mes déchets en France, puisque je savais ne pas pouvoir en faire autant au Mexique. Même si j’ai eu du mal à la croire sur le moment, cela m’a fait plaisir d’entendre la « gourou » du zéro déchet et m’a donné de l’espoir. Malheureusement, je sais désormais que ce n’est pas complètement vrai ni complètement faisable, en tous cas quand on vit ici à temps complet. Pendant les vacances, pourquoi pas? Dans certaines villes, peut-être. Cependant, vu comment les choses se passent au Mexique, j’ai bien peur que ce ne soit pas le pays où vivre « zéro déchet » est le plus facile.
En fait, je crois que tous les pays ne sont pas au même niveau à ce sujet. En France, au Canada, aux USA et en Suède, le « zéro déchet » est tout à fait possible, tant au niveau personnel que gouvernemental. Ces pays sont déjà développés et s’engagent parfois fortement sur des politiques écologiques. Alors qu’en Amérique Latine, en Afrique et en Asie, on est certains de se confronter à des obstacles. Le Mexique croit et vit énormément grâce aux objets à usage unique; les plus démunis ou les autochtones, par exemple, gagnent leur vie en épluchant les fruits et en les vendant dans des sachets en plastique.
Même si les bouteilles en plastique sont souvent réutilisées pour y vendre des jus de fruits frais ou même consignées (comme les bonbonnes d’eau de 20l. par exemple – l’eau du robinet n’étant pas potable), les petits pots en verre Gerber réutilisés pour vendre des épices, les bouteilles en verre parfois consignées également et que les plus démunis, encore une fois, cherchent les canettes et les conserves pour les revendre aux recycleries pour quelques pesos, quand il s’agit de sortir ses poubelles, la plupart du temps, tout termine dans le même camion. Même si je trie et sépare le verre, le plastique, le carton, le métal et le papier à la maison, ils finiront au même endroit.
À Mérida, il n’y a pas de politique sur le recyclage; le gouvernement local préfère utiliser voler l’argent public pour ses propres besoins plutôt que de le dépenser sur des actions dont la ville a besoin (pour de meilleures infrastructures, de écoles en meilleures conditions et accessibles à tous, davantage de professeurs, des meilleurs salaires et des politiques environnementales). C’est certainement pour cela que les gens ne s’y intéressent pas vraiment; ils ont déjà trop de problèmes pour survivre avec le peu qu’ils ont tout en essayant de ne pas succomber à la violence et à la drogue, avec ce gouvernement si corrompu.
Raul et moi avons cherché autour de nous où acheter les produits dont nous avons besoin. Le marché est certainement notre meilleure option mais on n’y trouve malheureusement pas tout et pas forcément en vrac. Les pâtes, les céréales, la plupart des produits laitiers, les huiles et les produits de base pour faire nos propres produits ménagers ou cosmétiques ne sont pas vendus en vrac mais le plus souvent en petite quantité et bien emballés dans du plastique. On est quand même heureux de trouver des petits bijoux comme Ya’axtal Ecotienda, ouverts à nos suggestions pour protéger davantage notre consommation et notre environnement.
Notre projet du moment: créer notre propre composteur au fond du jardin. Ainsi, on réduira déjà de 2/3 ce que nous jetons à la poubelle.
En sachant ce que je sais aujourd’hui après avoir comparé les 2 systèmes, je peux vous assurer que vous tous qui vivez aux US, au Canada, en France et en Suède (et les autres pays développés, en fait), vous POUVEZ et DEVEZ réduire vos déchets, pour vivre mieux et plus sainement et pour protéger votre planète. Là-bas, c’est presque devenu à la mode et facile à faire. Regardez autour de vous. Des boutiques spécialisées ouvrent un peu partout.
Prêts à faire du zéro déchet votre résolution de la nouvelle année?
Autres articles sur comment passer au zéro déchet:
[Español]
Era tan feliz y orgullosa de contar con sólo 380 ml. de basura luego de reducirla durante todo un año, hubiera titulado mi artículo de aquel momento « Como se ve 1 año de basura ahora… en Francia. » Porque ahora que estoy de vuelta en México y viviendo acá a largo plazo, ya les puedo decir que no vamos a poder hacerlo de igual manera.
Como lo más importante es siempre de hacer todo lo que uno pueda y de hacer lo mejor posible, Raúl y yo vamos a seguir haciendo todo lo que podemos en nuestra vida cotidiana. Porque cada esfuerzo cuenta.
Trabaje en la primera edición del Festival Cero Basura en Francia en julio del año pasado y me recuerdo muy bien del momento en que Béa Johnson dijo que México tal vez era el país donde vivir « cero basura » es más fácil. Me recuerdo haber sido completamente asombrada porque me había costado tanto hacerlo durante el verano anterior – puede ser que sea una de las razones por las cuales me implique tanto en reducir mi basura en Francia, porque sabía que no podía hacerlo de igual manera en México. Aunque me costó creerla en el momento, me dio mucho gusto escuchar a la « guru » del cero basura decir algo así y me dio esperanza. Por desgracia, sé ahora que no es completamente verdadero ni completamente posible, a lo menos cuando uno vive acá todos los días. Durante las vacaciones, ¿porqué no? En algunas ciudades, tal vez. Sin embargo, viendo como van las cosas en México, temo que no sea el país donde vivir « cero basura » es más fácil.
De hecho, no creo que todos los países esten en el mismo nivel en este tema. En Francia, Canadá, EE.UU. y en Suecia, el « cero basura » se puede hacer por completo, tanto al nivel personal que al nivel del gobierno. Esos países está desarollados y se comprometen fuertemente en esas políticas sobre el medioambiente. Al contrario, en América Latina, en África y en Asia, creo que habrá más obstáculos. México cree y vive mucho con productos de uso único; los más pobres y los indigenas, por ejemplo, se ganan la vida pelando las frutas para venderlas en pequeñas bolsas de plástico.
Aunque reutilizan las botellas de plástico para vender jugos de frutas naturales o están retornables (como las jarras de 20l. de agua – el agua el grifón no se toma), reutilizan los frascos de vidrio de marca Gerber para vender especias, esten retornables algunas botellas de vidrio; aunque los más pobres, de nuevo, busquen latas y metales para venderlos por unos pesos a las fábricas, cuando se trata de sacar la basura, la mayoría del tiempo, todo termina en el mismo camión. Aunque separa el plástico, el vidrio, el cartón, el papel y las latas en casa, en algún momento, terminarán todos juntos.
En Mérida, no hay políticas de reciclaje; el gobierno local prefiere utilizar robar el dinero público para sus propias necesidades en vez de gastarlo en acciones buenas para la ciudad (mejorar las infrastructuras, mejorar las escuelas para que sean accesibles para todos, que haya más profesores, mejores sueldos y políticas sobre el medioambiente). Sea por eso que la gente se interesa muy poco al tema; están demasiado preocupados ya por sobrevivir con lo poco que tienen y evitar de caer en la violencia y las drogas, bajo un gobierno completamente corrupto.
Raúl y yo hemos buscado los lugares en donde podemos comprar los productos que necesitamos. El mercado es nuestra mejor opción, obviamente, aunque no encontramos ahí de todo o de todo a granel. La pasta, las cereales, la mayoría de los lacteos, los aceites y materiales básicos para hacer nuestros propios productos domésticos o de cosmética no se venden a granel pero en general en pequeñas cantidades y bien envueltas de plástico. Todavía estamos felices de encontrar lugares especiales como Ya’axtal Ecotienda, abiertos a nuestras sugestiones para mejorar sus productos y proteger el entorno.
Nuestro proyecto del momento: empezar una composta en el fondo del patio. Así, podremos reducir del 2/3 lo que tiramos a la basura.
Hoy, sabiendo lo que sé y lo que he visto entre los 2 sistemas, les puedo asegurar que todos Uds. que viven en los EE.UU., en Francia, Canadá y en Suecia (en todos los países desarollados, de hecho), PUEDEN y DEBEN reducir su basura para vivir mejor, mejorar su salud y proteger su planeta. Ahí, ya casi es algo de moda y fácil. Miren alrededor. Abren tiendas especializadas en cada esquina.
¿Listos para empezar una vida cero basura como su resolución de Año Nuevo?
Otros artículos sobre cómo pasar al cero basura:
Thank God, over here we are dividing the trash very clearly: plastic, glass, tin, paper, cardboards, batteries, … and much more! It helps enormously to reduce the regular trash and it is not thrown together again because there are different systems (and institutions WE bring that stuff to) to continue the process. But your post makes so much sense since there is still so much potential to also limit that stuff we are dividing after using reusable bins!
I hope that by showing little things, we’ll be ble to do them all, everywhere, and see the change. It’s always harder to see the actual change when you’re on your own somewhere. Even though we’re never truly on our own…
It is right, you can only see it when watching the whole picture or at least a bigger part of it. I think if we are on our own also is a way of perceiving it! So whatever we do affects more than only us even though we might not notice!
😊😊😊
For those of us who have the privilege of doing more to recycle & reuse, this is motivation to make extra efforts on our part.
Recycling and reusing are a huge part of the solution. It is already a great step. But when you realize even that can be reduced more and the rest downsized so much, it feels particular good to do more. You really feel like you’re part of the bigger solution. Thanks for being part of it! 😆😆😆 it’s awesome!
You are a continual inspiration to me on this. I mentioned you to my neighbor (with whom we share garbage pick-up services) just last Thursday.
Imagine reducing so much your trash up to the level where you won’t need pick-up services no more! 😉