(voyez plus bas pour la version française – vean al pie de página para la versión en español)
Flying away from my daily routine of – almost – zero waste in Paris has been much more frustrating than I thought it would be; because I realized I wasn’t 100% zero waste ready for all occasions yet – unlike our dear Lauren at Trash is for Tossers (see how she did it during her vacation, starting with this post).
Having hardly set foot at the airport, the huge task ahead of me struck me dumb. In spite of having a bag of nuts for the trip, my own metal bottle of water (which I had to empty to pass security), my glass jar and my metal straw, I quickly saw I couldn’t escape the all-plastic, all-wrapped up items of our lives.
First of all, unlike in American airports where, once you’ve passed security, you can find water fountains everywhere on your way to your departure gate, European airports are seldom so generous as to provide you with any of them. You either buy another bottle of water or try your luck with the water from the bathroom, hoping that it is drinkable – so I convinced myself 😉
Furthermore, if – like me – you want to buy items at the Duty-Free or if you want to bring food gifts to your loved ones overseas (Raul and his daughter are suckers for saucisson! I have to bring them some every time I go back), you have to have them wrapped up and sealed empty; otherwise, you know it won’t make it past the Agriculture check at your destination airport.
Most frustrating of all: lunch and diner on-board. I don’t even want to talk about it.
Then, I set foot again in Mexico, reunited with my beloved Raul (who’s already convinced of the zero waste lifestyle but who’s doubtful we can really make it work in Mexico), all starry-eyed and hopeful, all happy to be under the sun, the heat, by the beach and the turquoise waters (which weren’t that turquoise this year for algae invasion problems – but I’ll tell you about that later)…
And I realized that, without any of my containers, without the knowledge of the location and because of the deep-rooted habit of the Mexicans to live an all-plastic, all-wrapped up, one-time-use lifestyle, I truly wouldn’t be able to live zero waste and make no trash for the next 3 weeks.
Glups…
O.K. then. We did as much as we could and started over.
Little things we could easily do: buy a bunch of spices in small glass jars, enjoy our drinks with our metal straws or sip on delicious exotic fruit shakes poured amiably in our own glass jar…
How do you stay « green » on vacation?
[Français]
Quitter mes petites habitudes de – presque – zéro déchet à Paris a été beaucoup plus frustrant que je ne l’imaginais; parce que j’ai tout de suite réalisé que je n’étais pas encore tout à fait préparée au zéro déchet en toutes occasions – contrairement à notre chère Lauren de Trash is for Tossers (voyez comme elle s’en est sortie pendant ses vacances, en lisant cet article en premier).
A peine arrivée à l’aéroport, l’immense tâche qui m’attendait m’a juste abattue d’un coup de massue. Malgré le fait d’avoir avec moi mon sachet de noix, ma bouteille d’eau en métal (que j’ai du vider avant de passer la sécurité), mon verre en verre et ma paille en métal, je me suis vite rendue compte que je ne pouvais pas échapper au tout plastique, tout emballé de nos vies dans ce lieu.
D’abord, contrairement aux aéroports américains où l’on peut trouver des fontaines d’eau potable juste après avoir passé la sécurité, vous ne trouverez rien de tel dans les aéroports européens. Soit vous rachetez une bouteille, soit vous remplissez la votre aux toilettes en priant pour que l’eau soit toujours potable là, comme moi! 😉
De plus, si vous souhaitez – comme moi – ramener des gourmandises du Duty-Free à vos proches de l’autre côté de l’océan (Raul et sa fille raffolent du saucisson! Je me débrouille pour leur en ramener chaque fois que je vais au Mexique!), il FAUT que ce soit emballé dans des sacs fermés sous vide; autrement, vous n’êtes pas sûrs de passer la douane agricole sans être arrêtés…
Le plus frustrant dans tout ça: le déjeuner et dîner à bord de l’avion. Je ne veux même pas en parler.
Et puis, je suis arrivée au Mexique, j’ai retrouvé mon cher et tendre Raul (qui est déjà convaincu par le zéro déchet mais qui doute que nous puissions véritablement y arriver au Mexique), des étoiles plein les yeux, pleine d’espoir, toute heureuse d’être sous le soleil, au chaud, sur la plage au bord des eaux turquoises des Caraïbes (qui n’étaient pas si turquoises cette année, à cause d’une invasion d’algues – mais je vous en reparlerai plus tard)…
J’ai soudainement réalisé que, sans mes contenants, sans trop connaître les lieux et à cause de l’habitude bien ancrée des Mexicains de vivre dans, avec le plastique et tout à usage unique, je n’allais pas pouvoir vivre zéro déchet et ne rien jeter à la poubelle pendant 3 semaines.
Oups…
Bon, ben, d’accord. On a fait ce qu’on pouvait et on a recommencé à zéro.
On a commencé petit: acheter nos épices dans des pots en verre, boire des coups au bar avec nos pailles en métal et déguster nos jus de fruits frais dans nos verres en verre puisque tous les serveurs étaient assez aimables pour les utiliser…
Comment continuez-vous à être éco-responsable en vacances?
[Español]
Dejar mis nuevas costumbres de – casi – cero basura en Paris fue más frustrante de lo que pensaba; porque me dí cuenta rapidamente que no estaba lista al cero basura en cualquier situación todavía, al contrario de nuestra querida Lauren a Trash is for Tossers (vean cómo logró vivir sus vacaciones cero basura, empezando primero con éste artículo).
A penas llegue al aeropuerto, la inmensa tarea que me esperaba me cayó por encima. Pese a mi bolsita de nueces, mi botellón de agua (que tuve que vaciar antes de pasar la seguridad), mi popote de metal y mi vaso de vidrio, me dí cuenta que no podía escapar el todo empaquetado y todo plástico de nuestras vidas en este lugar.
Por una parte, al contrario de los aeropuertos norte-americanos en donde se puede encontrar fuentes de agua potable justo después de haber pasado la seguridad, no se encuentra nada de eso en los aeropuertos europeos. O vuelven a comprar otra botella, o rellenan la suya en los baños, cruzando los dedos para que siga potable el agua ahí, como yo 😉
Por otra parte, si como yo, quieren comprar cositas ricas del Duty-Free para llevarlas a sus seres queridos del otro lado del oceán (¡Raúl y su hija están locos por saucisson! Tengo que llevarles unos, de una u otra manera, cada vez que vuelva a México), todo DEBE estar empaquetado y sellado al vacío; si no, pues, puede ser que no pasen la Aduana Agricola en su país de destino…
Lo más frustrante de todo: el almuerzo y la cena a bordo. Ni siquiera quiero hablar de eso.
Luego, llegue a México, me reuní con mi querido Raúl (quien también está convencido del estilo de vida cero basura pero que cree que no se podrá hacer tan facilmente en México), estrellas en los ojos, llena de esperanza, feliz de estar bajo el sol, en el calor, en la playa, a la orilla del mar turqueza del Caribe (aunque no estuvo bien turqueza el mar este año por unas algas… pero es otra historia que les contaré después)…
Ya pensé que, sin todos mis recipientes, sin conocer los lugares donde estabamos y con las costumbres muy profundas de los Méxicanos de vivir una vida de todo plástico, todo empaquetado y todo desechable, no iba a poder vivir cero basura ni tirar nada por las 3 semanas que iba a pasar allá.
Ups…
O.K. pues. Hicimos lo que pudimos y empezamos desde cero.
Pequeñas cosas pudimos hacer: comprar nuestras especies en jarras de vidrio, tomar tragos con nuestros popotes de metal y saborear los jugos de futas exóticas en nuestros vasos de vidrio cuando los meseros fueron tan amables para usarlos.
¿Cómo siguen eco-amigable cuando están de vacaciones?
Je suis tellement impressionnée par ton initiative « getting greener! » Il est déjà si difficile de se motiver (et d’arriver) à un tel accomplissement dans un endroit qui familier et un environnement que l’on contrôle (i.e. chez nous). Je comprends tant ce sentiment de frustration dans l’avion: des emballages emballés et des plastiques à ne plus en finir! L’engouement pour le plastique (et les emballages) commence à recevoir beaucoup de critiques dans nos pays, mais il continue à perdurer. Je ne connais pas le Mexique, mais je sais qu’au Pérou, ils utilisent de manière excessive les sacs plastiques, sans penser à deux fois (et on ne peut leur en vouloir, on faisait de même il y a quelques années seulement). Tu maîtrise si bien l’art de vivre en dehors des normes dans un monde qui les impose si facilement. Continue de nous inspirer! Je commence d’ailleurs à réduire tranquillement ma quantité de déchets (rien d’exceptionnel, mais tout de même de petits gestes :))
Un petit pas après l’autre, Charlotte… l’important, c’est de s’en rendre compte et de faire ce qu’on peut et d’augmenter petit à petit…
Maintenant que je l’ai fait à un endroit, je sais que c’est possible. Il faut « juste » trouver les bons endroits 😉
Merci de prendre aussi l’initiative !
I felt like crying last time I was on a plane, SO MUCH WASTE. I don’t live a completely waste-free life (yet) but just accepting the meal on a plane felt like a huge setback even for me. x
I know!!!! It felt terrible for me too… but, see, we’re not alone! Let’s do it again and start changing people’s views on this situation too! 😊
As with many things, I guess the first thing to surface is awareness. How many Mexicans or Americans really notice the amount of plastic-wrapping that is gratuitously loaded onto their lives?
I didn’t realize either, until I was faced with the issue in a very different manner. Today, I can see all the wrappings, packaging, plastic everywhere, I know I’m surrounded but I know I can do without. There are places and people who can not.
The hardest, every time, is to make people realize that everything is possible, if only one little step at a time.
Great words of encouragement!
Even if you declined the meal with all its wrappings, it would still have been made, so you might as well eat and enjoy. Perhaps one day wrappings of « plastic » will be biodegradable materials, which will make life much, much easier.
janet
That’s also what I thought… That it’s made and ready for that flight only and if you don’t eat it, it’ll be thrown away…
But if we always do things because they will be done anyway, there’s no way we change the rule.
By saying « no » to things, at some point, they will have to change the way they think them.
Or so I hope…
I think you’d also have to tell them why you’re saying « no » or there’s no way they can change.
Definitely ! 😉
Comme je te comprends!
Ça fait quelques années que j’essaie d’exporter mes bonnes habitudes envers la planète à l’étranger mais comme tu dis, ça relève du challenge surtout dans les pays non occidentaux.
Je suis obligée de trimballer mon attirail d’huiles essentielles, huile de Coco bio et autres, j’ai arrêté de transporter le bicarbonate de soude que l’on trouve partout.
Pour ce qui est de l’eau que tu es obligée de vider, tu peux toujours demander à un restau avant d’embarquer de la remplir pour toi et au moment de monter dans l’avion, je demande toujours au personnel de remplir ma gourde.
Après, pour ce qui est des repas dans l’avion, j’ai carrément fait une croix dessus, déjà parce que c’est pas appétissant et certainement pas bio, réchauffé au micro onde et sur pasteurisé, bref, très malsain. Ce que je fais c’est que je demande un petit sticker a coller sur le siège pour ne pas qu’on me dérange. L’intérêt c’est qu’en jeûnant un peu avant et pendant le voyage, tu évites le décalage horaire. Enfin en théorie, pour moi ça marche pas mal, surtout en allant vers l’ouest.
Bon courage et ne lâche pas même si c’est frustrant parfois 😊
ah! pas mal cette idée de jeûne… je n’y suis pas très douée en général, j’ai un estomac plutôt bien calé (oups!) mais il faudra donc que j’y pense – ou que je me prépare un sandwich avant de partir (emballé dans un torchon et non dans du papier alu, hein, bien sûr!)
Je suis ravie à chaque fois, de voir que tu es là et que tu participes aussi à ces petits changements; je ne m’en doutais pas et je suis sûre que tu as encore tout plein d’astuces à partager avec moi!
ton petit sticker dans l’avion, c’est quoi?